Le discours d’Emmanuel Macron, prononcé le mercredi 5 mars, a ravivé le débat autour des dépenses militaires françaises dans un contexte de menace russe. Frédéric Petit, député MoDem des Français établis en Allemagne, Europe centrale et Balkans, a exprimé ses réflexions lors d’une interview sur franceinfo, soulevant la question de savoir si de nouveaux sacrifices peuvent être exigés des Français sans alourdir la fiscalité des plus riches.
« Il faut avoir des usines, donc des ingénieurs »
Frédéric Petit a mis en avant l’importance de maintenir une approche calme face aux défis budgétaires, affirmant : * »On n’est pas obligés de réduire tout, de couper les robinets pour partir sur d’autres robinets. »* Il n’a pas confirmé de coupes dans les dépenses publiques, insistant sur le fait qu’une vision à long terme est essentielle. Selon lui, * »Il faut avoir des usines, donc des ingénieurs, »* pour produire de l’armement, faisant référence à la situation en Ukraine comme un exemple pertinent.
Des objectifs économiques à long terme
Le député a également évoqué les milliards d’économies supplémentaires mentionnés par le ministre des Armées, Sébastien Lecornu. Il a expliqué que l’anticipation d’atteindre un * »pic »* dans les dépenses signifie qu’il est nécessaire de préparer des ingénieurs dans l’industrie pour planifier l’avenir. Il a souligné l’importance de projets tels que l’avion franco-allemand, notant que la montée en puissance doit se faire progressivement tout en rationalisant certaines opérations.