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La Commission européenne a récemment présenté, le mardi 11 mars, une proposition de règlement visant à renforcer l’indépendance de l’Union européenne (UE) concernant les médicaments critiques. Cette initiative cherche à diminuer la dépendance de l’Europe envers des pays comme la Chine ou l’Inde, tout en garantissant une certaine autonomie dans un secteur crucial pour la santé des citoyens.
Un enjeu de souveraineté sanitaire
Cette préoccupation n’est pas nouvelle, mais elle a pris une ampleur significative depuis la crise du COVID-19. Les Européens ont réalisé qu’ils n’étaient plus en mesure de produire des éléments essentiels comme des masques ou du paracétamol, se retrouvant ainsi à la merci de pays éloignés et parfois autocrates. En 2021, l’Union a été particulièrement choquée de voir les États-Unis bloquer l’exportation de vaccins AstraZeneca vers l’Europe.
Pénuries persistantes
Malgré la victoire sur la pandémie, des pénuries de médicaments continuent d’affecter la vie quotidienne des patients, en raison des problèmes de production variés. Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, avec sa menace d’augmenter les droits de douane sur les importations pharmaceutiques européennes, ajoute une couche d’inquiétude au sein des instances bruxelloises.
Une réponse nécessaire
Face à ces défis, l’UE s’efforce donc de sécuriser son approvisionnement en médicaments critiques. Cette démarche est essentielle pour garantir que les citoyens aient accès aux traitements dont ils ont besoin, sans se heurter aux aléas de la politique internationale ou aux crises économiques globales.
