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Le sénateur Thom Tillis, républicain de Caroline du Nord, a récemment critiqué ceux qui ont promis de financer des défis aux primaires contre des sénateurs républicains s’opposant aux choix de cabinet du président élu Donald Trump, les qualifiant d’« opportunistes politiques ».
Des critiques sur l’absence de soutien
Dans une interview accordée à ‘Fox News Sunday’, Tillis a exprimé son mécontentement : « Nous ne sommes même pas encore dans la nouvelle administration. Nous n’avons pas encore vu les vérifications des antécédents, que je sais que l’administration nous envoie. »
Il a ajouté : « Il y a beaucoup d’informations à rassembler, et ces personnes qui lancent des défis aux primaires semblent plus être des opportunistes politiques que des membres réfléchis du Parti républicain. »
Les menaces ne viennent pas de Trump selon Tillis
Tillis a affirmé ne pas croire que les menaces proviennent de Trump lui-même. « Beaucoup de ces menaces viennent de tiers qui profitent des campagnes de collecte de fonds pour insérer des publicités, mais une partie des fonds va dans leurs poches, » a-t-il déclaré. « Je leur dirais : s’ils soutiennent vraiment les candidats de Trump, ils devraient se retirer et laisser les candidats gagner sur leurs propres mérites. »
Les défis internes au Parti républicain
Les commentaires de Tillis interviennent après que l’homme d’affaires et allié de Trump, Elon Musk, a suggéré qu’il soutiendrait des défis intra-partis contre ceux du GOP qui ne soutiennent pas les choix de Trump. Musk, qui a dépensé plus de 250 millions d’euros lors de l’élection de 2024, a également été sous les projecteurs pour son intention de soutenir ces défis.
Certaines nominations de Trump, comme celle de l’ancienne représentante démocrate Tulsi Gabbard au poste de directrice du renseignement national, ont suscité des interrogations parmi les membres du Sénat qui doivent voter pour confirmer ces nominations.
Réactions à l’égard de la pression exercée
Le mois dernier, Musk a répondu à des rapports selon lesquels il menaçait de financer des défis aux primaires contre des républicains de la Chambre qui ne « suivaient pas l’agenda de Trump ». Dans ce contexte, il a été soutenu par d’autres figures conservatrices, notamment Charlie Kirk, qui ont également menacé de soutenir des challengers primaires contre des sénateurs républicains qui s’opposent à Trump.
L’impact de la pression sur le Parti républicain
Heritage Action, un groupe conservateur, a annoncé la semaine dernière qu’il lançait une campagne numérique de 150 000 euros ciblant des sénateurs républicains indécis dans plusieurs États, soulignant que les Américains avaient donné à Trump un mandat pour mener à bien ses priorités.
Tillis a également évoqué que certains sénateurs républicains n’avaient pas encore exprimé publiquement leur soutien à toutes les nominations de Trump. « Kash Patel, avec qui je travaille, va bénéficier d’un solide soutien républicain au Sénat, » a-t-il déclaré.
Le contexte politique actuel
Les menaces et la pression exercées sur les sénateurs républicains ne sont pas nouvelles pour Tillis, qui a déjà été critiqué pour ses divergences avec Trump. Lors de l’émission « Meet the Press » sur NBC, le sénateur Lindsey Graham a évoqué la nécessité de résister à ces pressions et de procéder à une évaluation juste des candidats nommés.
En conclusion, Tillis et d’autres membres du Parti républicain continuent de naviguer dans un paysage politique complexe, cherchant à équilibrer la loyauté envers Trump tout en répondant aux attentes de leurs électeurs. La dynamique interne au sein du GOP pourrait avoir des implications significatives pour l’avenir des nominations de Trump et la direction du parti.