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Le Parti socialiste prépare une motion de censure
C’est officiel. Le Parti socialiste s’apprête à déposer une motion de censure après la déclaration de politique générale de Michel Barnier, prévue le 1er octobre. Olivier Faure, le Premier secrétaire du parti, a confirmé cette intention ce dimanche, en admettant que cette initiative est « vraisemblablement vouée à l’échec » sans le soutien des voix du Rassemblement national.
La critique du gouvernement par Olivier Faure
Olivier Faure ne cache pas son inquiétude face à ce qu’il qualifie de gouvernement « le plus à droite de la Ve République ». Il pointe notamment la nomination de Bruno Retailleau, issu des Républicains, au ministère de l’Intérieur. Faure rappelle que Retailleau a toujours combattu des avancées sociétales telles que le mariage pour tous, l’interdiction des thérapies de conversion et la constitutionnalisation de l’IVG.
Sur France 3, il a également évoqué les déclarations du leader des sénateurs LR qui, après les émeutes de l’été 2023, a parlé d’une « régression vers les origines ethniques ».
Les positions sur Michel Barnier et la motion de censure
En ce qui concerne Michel Barnier, Faure souligne qu’il a été « très dur » durant la primaire des Républicains de 2021, affirmant qu’il s’opposait à l’aide médicale de l’État. La motion de censure, qui sera un « texte vraisemblablement commun » au Nouveau Front populaire, sera défendue par les socialistes. François Hollande avait déjà exprimé le souhait d’un dépôt de cette motion par le PS.
Les implications de la motion de censure
Cependant, Olivier Faure reste sceptique quant à un éventuel soutien de Marine Le Pen, soulignant que celle-ci ne voterait probablement pas la motion. Ainsi, il reconnaît que l’initiative des socialistes semble vouée à l’échec sans l’adhésion du Rassemblement national. De plus, il a précisé que ses membres ne soutiendraient pas à l’Assemblée le texte du RN visant à abroger la réforme des retraites, un sujet qui suscite des débats au sein de la gauche.