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Les parcs nationaux français s’opposent fermement aux coupes budgétaires prévues pour 2026 et à un projet de fusion avec l’Office national de la biodiversité. Ces espaces protégés, qui jouent un rôle crucial dans la préservation de la biodiversité et la lutte contre le changement climatique, craignent que ces mesures nuisent à leur mission essentielle.
Une menace pour la biodiversité
Les onze parcs nationaux du pays, dont ceux des Cévennes, du Mercantour et de Port-Cros, sont en première ligne pour protéger des espèces en danger et des écosystèmes fragiles. Les employés, syndicats et dirigeants de ces parcs ont exprimé leurs inquiétudes quant à l’impact de ces coupes budgétaires sur leur capacité à gérer efficacement ces trésors naturels.
Actuellement, les parcs nationaux sont déjà confrontés à des réductions de budget qui limitent leur capacité à mener des actions de conservation nécessaires. En conséquence, leur rôle en tant que remparts contre la crise de la biodiversité et du climat est mis à mal.
Un futur incertain
Les employés se demandent comment ils pourront continuer à protéger des espèces telles que le mérou en Méditerranée ou la bérardie laineuse si les ressources leur sont retirées. La fusion avec l’Office national de la biodiversité, selon eux, pourrait également diluer l’efficacité de la gestion des parcs, entraînant une perte de spécificité dans la gestion de ces espaces protégés.
Des actions en cours
Face à cette situation préoccupante, des manifestations et des actions de sensibilisation sont prévues pour alerter le public et les décideurs sur l’importance des parcs nationaux. Les employés des parcs appellent à un soutien massif pour maintenir et renforcer les budgets alloués à la préservation de la biodiversité.
Les enjeux économiques et environnementaux sont étroitement liés, et il est crucial que le gouvernement prenne en compte les conséquences de ces coupes sur l’environnement et la santé de la planète.
Images des parcs nationaux
