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Neuf policiers ont été blessés et six personnes, dont trois adolescents, ont été arrêtées à l’issue d’une troisième nuit de violences anti-immigration en Irlande du Nord, a annoncé la police le jeudi 12 juin.
Violences à Ballymena
Les affrontements se sont principalement déroulés dans la ville de Ballymena, où des individus ont de nouveau attaqué les forces de l’ordre en lançant des cocktails Molotov, des feux d’artifice, d’autres projectiles et même une hachette. La police a utilisé un canon à eau pour disperser la foule.
À Larne, à environ trente kilomètres de Ballymena, un centre de loisirs accueillant temporairement des familles déplacées par les émeutes a été incendié, sans faire de blessés.
Contexte des émeutes
Ballymena est au cœur de ces violences, déclenchées par l’inculpation de deux adolescents pour la tentative de viol d’une jeune fille. La police a qualifié ces actes de *« racistes »*, sans préciser l’origine des deux jeunes, qui se sont exprimés par l’intermédiaire d’un interprète roumain lors de leur comparution au tribunal.
Interruption du trafic
Les violences ont également conduit à l’incendie de plusieurs habitations dans un quartier à forte population immigrée. Des incidents ont été signalés à Carrickfergus et Newtownabbey, près de Belfast, ainsi qu’à Coleraine, où le trafic des trains et des bus a dû être suspendu. Cependant, des rassemblements à Belfast se sont déroulés *« majoritairement dans le calme »*, selon la police.
Six personnes ont été arrêtées pendant la nuit : deux hommes dans la vingtaine, un trentenaire et trois adolescents. La police a indiqué que *« d’autres arrestations suivront »* pour identifier tous les responsables de ces troubles. Neuf policiers ont été légèrement blessés, s’ajoutant aux trente-deux blessés lors des nuits précédentes.
Réactions officielles
Ryan Henderson, responsable de la police d’Irlande du Nord, a de nouveau condamné ce *« comportement criminel complètement inacceptable »*. Il a souligné que les événements de la nuit précédente avaient provoqué *« de la peur et d’énormes perturbations pour les populations, notamment dans notre réseau de transport »*.