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Sven-Göran Eriksson décès : un choc pour le monde du football
Ce lundi, l’ancien sélectionneur de l’Angleterre, Sven-Göran Eriksson, a tiré sa révérence à l’âge de 76 ans, emporté par un cancer du pancréas. Conscient de son état, il avait récemment partagé un émouvant message d’adieu. Son agent a officialisé la nouvelle de son décès dans la journée.
Une carrière riche et inspirante
Eriksson, entraîneur suédois, a marqué l’histoire du football en prenant les rênes de clubs prestigieux tels que la Lazio Rome, l’AS Rome et Manchester City, sans oublier son rôle emblématique à la tête de l’équipe nationale anglaise entre 2001 et 2006. « Il s’est éteint paisiblement ce lundi matin, entouré de sa famille chez lui à Björkefors, près de Sunne, en Suède », a précisé son agent. Dans un documentaire diffusé sur Prime, il avait souligné la difficulté d’affronter la mort, mais sa volonté de laisser une empreinte positive : « La mort fait partie de la vie ».
Un message d’adieu touchant
Dans ses derniers mots, Sven-Göran Eriksson a souhaité être reconnu comme un homme positif qui a toujours fait de son mieux. Il a remercié ses entraîneurs, joueurs et supporters pour les souvenirs inoubliables, les encourageant à garder le sourire. « Prenez soin de vous et de votre vie. Vivez-la pleinement », avait-il exhorté.
Des débuts prometteurs et de nombreux succès
Issu d’une carrière de joueur modeste, Eriksson avait débuté son parcours d’entraîneur à l’IFK Göteborg, où il avait remporté la Coupe de l’UEFA en 1982. Sa carrière internationale a débuté avec le Benfica Lisbonne, qu’il avait mené en finale de la Ligue des champions en 1990 tout en décrochant trois titres de champion. En Italie, il a connu le succès avec un Scudetto, la Coupe des Coupes et la Supercoupe d’Europe, renforçant ainsi son statut d’entraîneur de renom.
Un héritage inoubliable
Eriksson est également devenu le premier entraîneur étranger de l’équipe d’Angleterre avant de rejoindre Manchester City à une époque charnière. Puis, il a dirigé les sélections du Mexique et de la Côte d’Ivoire. En mars, il avait accompli son rêve de coacher une équipe de légendes de Liverpool lors d’un match mémorable à Anfield, déclarant avec émotion : « J’ai eu une belle vie. Peut-être trop belle ».