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Ukraine: Experts dénoncent tortures sexuelles dans les zones occupées

by charles
Ukraine, Russie

Des experts indépendants mandatés par le Conseil des droits humains ont remis à Moscou ce jeudi 21 août un dossier documentant des cas de torture sexuelle sur des civils ukrainiens dans les zones occupées par la Russie. Plus généralement, ils accusent la Russie de mener une « politique délibérée et systématique de la torture » en Ukraine. Dix civils ukrainiens — quatre femmes et six hommes — ont été maltraités dans les régions de Kherson, Kharkiv et Zaporijjia, et ce n’est qu’un « petit échantillon » selon l’experte. Les actes décrits incluent des violences hautement sexualisées, incluant des viols et des menaces de viol, et des chocs électriques répétés sur les organes génitaux; « Ces civils ont été battus, frappés, bandés les yeux et, dans certains cas, soumis à des simulacres de noyade et des exécutions factices », précise le communiqué, et les spécialistes mandatés par le Conseil des droits humains ne parlent pas au nom de l’ONU.

Drapeau des Nations unies en séance
Image associée à des discussions sur les droits humains à l’ONU.

Ukraine: Experts de l’ONU dénoncent tortures sexuelles dans les zones occupées

Le dossier décrit dix civils ukrainiens maltraités dans les zones occupées par la Russie — Kherson, Kharkiv et Zaporijjia — et mentionne que les victimes incluent quatre femmes et six hommes; ce n’est qu’un échantillon selon l’experte. « Ces accusations distinctes, relatant les expériences de quatre femmes et six hommes, sont véritablement horribles », a déclaré Alice Jill Edwards, qui souligne que ce n’est qu’un « petit échantillon ». Dans les actes décrits, les violences incluent des violences hautement sexualisées, incluant des viols et des menaces de viol, et des chocs électriques répétés sur les organes génitaux, a insisté l’experte. « Ces civils ont été battus, frappés, bandés les yeux et, dans certains cas, soumis à des simulacres de noyade et des exécutions factices », précise le communiqué. Ces spécialistes, mandatés par le Conseil des droits humains, ne parlent pas au nom de l’ONU.

Des réponses demandées à Moscou et appels à des garanties

Les experts ont demandé au gouvernement russe de fournir « des informations supplémentaires sur les allégations spécifiques, ainsi que sur les mesures générales prises pour prévenir la torture et les violences sexuelles perpétrées par le personnel militaire russe et les personnels auxiliaires, ainsi que par les autorités de renseignement et de détention ». L’une des femmes concernées reste détenue en Russie et un appel pour sa libération urgente a été lancé, précise le communiqué. Selon l’experte australienne, il est grand temps que la Russie rende des comptes et qu’une pression accrue soit exercée par tous les États ayant de l’influence sur elle.

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