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Le favoritisme chez les enfants est un sujet délicat pour de nombreux parents. Il est courant de ressentir une préférence pour un enfant à un moment donné, mais comment gérer ces sentiments sans culpabilité ? Cet article explore les défis du favoritisme parental et propose des stratégies pour trouver un équilibre.
La naissance et le besoin d’attention
Lorsque mon fils cadet est né, j’avais un fort désir de passer du temps avec son frère aîné, qui avait alors quatre ans. La période du nouveau-né est généralement la moins appréciée par les parents, marquée par des nuits sans sommeil et des tétées interminables. À ce moment-là, j’ai trouvé du réconfort dans les interactions avec mon aîné, qui pouvait discuter, manger et même utiliser les toilettes seul. Cela m’offrait une pause bienvenue de mon rôle de maman exclusivement dédiée aux besoins du petit dernier.
Les changements inévitables
Deux ans plus tard, mon nourrisson est devenu un petit garçon espiègle et plein de charme. Il me fait rire quand il suggère que c’est à son père de changer sa couche parce que « maman l’a fait plus tôt ». En revanche, mon aîné, qui vient d’avoir six ans, a passé son anniversaire à diriger ses amis avec une certaine autorité, ce qui a révélé un changement de dynamique entre les deux enfants.
Conscience des sentiments
Je suis consciente que le favoritisme peut avoir des conséquences plus graves lorsque les enfants grandissent. Mon aîné, en tant qu’être conscient, ressent parfois une forme de négligence. Bien que je puisse parfois favoriser son petit frère lors de disputes, je dois être vigilante pour ne pas créer de sentiments d’infériorité chez lui.
Vivre le favoritisme passé
Étant moi-même passée par là, je comprends ce que cela fait de se sentir moins aimé par ses parents. Ayant eu une sœur plus jeune que je trouvais souvent plus drôle et plus charmante, je sais à quel point cela peut être démoralisant. Je ne souhaite pas que mon aîné vive la même expérience.
Équilibrer l’amour parental
Il est parfois difficile d’exprimer de l’affection envers un enfant lorsqu’il se comporte mal. Naturellement, il est plus facile d’être attiré par l’enfant mignon et drôle. Cependant, il est essentiel de garder en tête l’image globale et de faire des choix difficiles.
Par exemple, j’essaie de passer quelques minutes seules avec mon aîné au moment du coucher, même si j’adore taquiner mon cadet. C’est durant ces moments que nous discutons de sa journée, et cela me rappelle à quel point il est aimable à sa manière.
Apprécier chaque enfant
Alors que mon petit dernier commence à entrer dans une phase de crise de colère, j’apprécie de plus en plus mon aîné. Les demandes supplémentaires de coucher de son frère me rappellent l’importance d’être présent pour chacun des enfants. En fin de compte, trouver cet équilibre exige de la réflexion consciente et une volonté d’ajuster son comportement.