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Au Théâtre de la Ville-Les Abbesses, la nouvelle création de Caroline Guiela Nguyen, intitulée Valentina, explore sous forme de conte un amour filial infini. Cette pièce captivante mérite d’être découverte.
Une Histoire d’Amour Filial
Caroline Guiela Nguyen, dans son œuvre Valentina, raconte l’histoire touchante d’une fillette de 9 ans et de ses parents, en s’inspirant d’une légende sur un « cœur martyr » qui ne périt jamais. L’intrigue débute dans une forêt près de Bucarest, où un miracle mystérieux va se dévoiler.
Valentina, interprétée avec éclat par Angelina Iancu (en alternance avec Cara Parvu), vit une enfance insouciante avec ses parents. Cependant, sa mère, souffrant de problèmes cardiaques, doit quitter la Roumanie pour recevoir des soins en France, ce qui complique leur quotidien.
Un Mélange de Réalisme et de Fiction
Caroline Guiela Nguyen, après son succès avec Lacrima, continue d’allier le réalisme et la fiction. Son spectacle, recommandé pour les jeunes à partir de 12 ans, aborde des thèmes profonds tels que le sacrifice et la responsabilité, tout en restant accessible aux adultes.
Une mise en scène inventive, conçue par Alice Duchange, utilise un caméraman qui filme les protagonistes en direct, ajoutant une dimension unique à l’œuvre. Le propos de l’auteure sur l’amour filial infini résonne puissamment à travers cette production.
Une Distribution Éclectique
La distribution de Valentina se compose aussi bien de professionnels que d’amateurs, incluant des membres de la communauté roumaine de Strasbourg. Cette diversité enrichit la représentation, et la performance d’Angelina Iancu émeut particulièrement le public.
La pièce traite également de la langue et de la communication. Valentina devient l’interprète de sa mère, apprenant rapidement que toutes les vérités ne doivent pas être dites, ce qui engendre des situations humoristiques et poignantes.
Informations Pratiques
Valentina sera à l’affiche au Théâtre de la Ville-Les Abbesses jusqu’au 15 juin, suivie d’une tournée au Théâtre national de Strasbourg du 16 septembre au 3 octobre, puis aux Célestins, Théâtre de Lyon, du 8 au 12 octobre.