Home Santé Variole du singe : L’OMS clarifie que le Mpox n’est pas un Covid

Variole du singe : L’OMS clarifie que le Mpox n’est pas un Covid

by Lea
Variole du singe : L'OMS clarifie que le Mpox n'est pas un Covid

Mpox : L’OMS affirme que la variole du singe ne doit pas être assimilée au Covid-19

Lors d’une conférence de presse tenue le mardi 20 août, Hans Kluge, directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Europe, a clarifié que le Mpox, anciennement connu sous le nom de variole du singe, ne peut pas être considéré comme « le nouveau Covid ». Selon lui, le monde dispose déjà de nombreuses informations sur cette maladie, qui est distincte des crises sanitaires liées au Covid-19.

Analyse des clades de Mpox

Kluge a souligné que que le risque pour la population générale est « faible », bien que les modes de transmission du virus restent encore mal compris. Concernant la possibilité d’un confinement similaire à celui observé en Europe pendant la pandémie de Covid-19, il a affirmé : « La réponse est clairement non ».

Découvert pour la première fois en 1958, le virus Mpox se transmet principalement de l’animal à l’homme, et une transmission interhumaine a été observée, surtout avec le clade 1b. Des changements viraux récents semblent indiquer que cette souche se transmet plus efficacement entre humains, mais l’OMS reste confiante face à cette situation, affirmant : « Nous savons comment lutter contre le Mpox ».

Appel à l’action des autorités sanitaires

Bien que l’OMS soit optimiste, elle appelle les pays à intensifier leurs efforts de surveillance et de vaccination, notamment dans les zones à risque comme la République démocratique du Congo (RDC). L’organisation insiste également sur l’importance de fournir le soutien nécessaire aux personnes malades, y compris un isolement dans des centres de soins adaptés si cela est requis.

La situation en Afrique

La résurgence du Mpox en RDC, attribuée au clade 1b, suscite des inquiétudes croissantes. Ce variant a également touché des pays voisins tels que le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda. Face à cette situation, l’OMS a déclaré le 14 août une « urgence de santé publique de portée internationale ». Kluge a signalé les progrès réalisés en Europe pour maîtriser le Mpox en collaborant directement avec les communautés à risque, notamment les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes.

Mesures de précaution en France

En France, bien qu’aucun cas de Mpox n’ait été signalé cette année, la vigilance est de mise. L’Institut Pasteur a préparé des mesures pour tester et vacciner les individus présentant des symptômes. Gabriel Attal, le ministre délégué de la Santé, a mis en alerte le système de santé français, déclarant que les autorités sanitaires se tiennent prêtes à agir.

Mobilisation internationale contre le Mpox

La préoccupation monte également au niveau international avec des cas de Mpox identifiés en dehors de l’Afrique. En Suède, un cas du clade 1b a été rapporté chez un patient revenant d’Afrique, tandis qu’un cas du clade 2b a été confirmé au Pakistan. Attal a également annoncé un don de vaccins aux pays touchés par l’épidémie, et la RDC espère recevoir des doses en réponse à la crise actuelle.

Vaccination et traitements disponibles

Actuellement, l’OMS a autorisé l’utilisation de deux vaccins : le MVA-BN de Bavarian Nordic et le LC16, fabriqué pour le gouvernement japonais. Un troisième vaccin, l’ACAM2000, est également disponible en cas de besoin. Selon le ministre congolais de la Santé, Samuel-Roger Kamba, le Japon a convenu de fournir 3,5 millions de doses, principalement destinées aux enfants. De plus, les États-Unis ont promis d’envoyer 50 000 doses supplémentaires.

You may also like

Leave a Comment


Droits d’auteur © 2024 – onemedia.fr – Tous droits réservés