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Les relations entre l’Algérie et la France traversent une période difficile, marquée par un dialogue politique presque totalement interrompu. Abdelmadjid Tebboune, le président algérien, a récemment exprimé son insatisfaction concernant l’état actuel des échanges entre les deux pays.
Un climat délétère
Dans une interview accordée au quotidien français l’Opinion, Abdelmadjid Tebboune a déclaré : « Le climat est délétère. Nous perdons du temps avec le Président Macron. » Il a souligné que, mis à part les relations commerciales, « plus rien n’avance » dans les échanges bilatéraux.
Appel à la normalisation du dialogue
Tebboune a exprimé le désir d’éviter une « séparation qui deviendrait irréparable » et a affirmé être « totalement d’accord » sur la nécessité de renouer le dialogue. Il a également précisé que l’Algérie n’a pas besoin d’aide française, ces dernières étant souvent perçues comme servant les intérêts d’influence extérieure de la France.
Critiques à l’égard de la France
Le président algérien a critiqué la position de la France sur le Sahara occidental, qualifiant de « grave erreur » son soutien au plan d’autonomie marocain. De plus, il a déclaré que l’Algérie était prête à normaliser ses relations avec Israël, mais uniquement « le jour même où il y aura un État palestinien ».
Une projection d’avenir pour l’Algérie
Tebboune a également partagé sa vision pour l’avenir de l’Algérie, affirmant que dans quelques années, le pays pourrait devenir un pays émergent, comparable à ceux du Sud de l’Europe, avec un produit intérieur brut (PIB) dépassant 400 milliards d’euros.
Concernant son mandat présidentiel, il a assuré qu’il n’avait pas l’intention de s’éterniser au pouvoir et qu’il respecterait la Constitution, qui limite à deux le nombre de mandats présidentiels.