Table of Contents
Donald Trump et Volodymyr Zelensky se sont retrouvés à Rome, samedi 26 avril, en marge des funérailles du pape, pour une rencontre qualifiée de « très productive » par la Maison Blanche. Cette réunion symbolique entre les deux dirigeants fait suite à des échanges tendus en février dernier à Washington.
Une rencontre symbolique et constructive à Rome
Cette première entrevue depuis plusieurs mois s’est tenue dans la basilique Saint-Pierre, où Donald Trump et Volodymyr Zelensky étaient assis sur des fauteuils rouges, penchés l’un vers l’autre. La discussion a duré environ quinze minutes, selon la présidence ukrainienne. Andriï Iermak, bras droit de Zelensky, a décrit cet échange comme « constructif », tandis que la Maison Blanche l’a qualifiée de « très productive ».
Sur ses réseaux sociaux, le président ukrainien a exprimé son espoir d’en tirer des résultats concrets. Il a notamment évoqué la possibilité d’un cessez-le-feu « total et inconditionnel », soulignant l’importance symbolique de cette réunion qui pourrait marquer un tournant historique si des accords sont conclus.
Des échanges élargis avec les dirigeants européens
Lors de son séjour à Rome, Volodymyr Zelensky a également rencontré Donald Trump en présence du président français Emmanuel Macron et du Premier ministre britannique Keir Starmer. Un conseiller de l’Élysée a qualifié cet échange de « positif ». Après la cérémonie funéraire, Zelensky a eu un autre entretien avec Emmanuel Macron et prévoit une rencontre prochaine avec Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne.
À ce jour, aucune négociation directe n’a eu lieu entre les parties belligérantes pour mettre fin au conflit, depuis l’échec des discussions en 2022.
Contexte militaire : la Russie revendique la région de Koursk
Le même jour que cette rencontre à Rome, la Russie a annoncé la reconquête totale de son territoire dans la région de Koursk, cible d’une offensive ukrainienne en août 2024. Kiev conteste cette déclaration, affirmant que les combats se poursuivent toujours.
Vladimir Poutine a déjà indiqué qu’il n’envisagerait des négociations que lorsque les forces ukrainiennes auront quitté cette zone. Par ailleurs, le chef d’état-major russe Valéri Guérassimov a salué « l’aide importante » de ses alliés nord-coréens, conformément à un accord stratégique entre Moscou et Pyongyang, illustrant la dimension internationale du conflit ukrainien.
Cette reprise de terrain russe pourrait affaiblir la position de Kiev dans d’éventuelles futures négociations, d’autant que la situation militaire ukrainienne se détériore progressivement, augmentant la pression sur Zelensky. Le président ukrainien reste dépendant du soutien américain pour poursuivre sa résistance face à l’invasion russe lancée en février 2022.