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Lors de l’ouverture de la troisième Conférence des Nations-Unies pour l’Océan, Emmanuel Macron a annoncé que la ratification du traité sur la haute mer devrait être finalisée d’ici la fin de l’année. Une quinzaine de pays se sont engagés à Nice à apposer leur signature sur ce traité tant attendu par de nombreuses ONG.
Une annonce encourageante pour l’écologie marine
Cette ratification, initialement prévue à Nice, a été retardée par le contexte géopolitique. Cependant, l’annonce faite le 9 juin, lors de la Conférence des Nations-Unies pour l’Océan, d’une ratification potentiellement effective d’ici la fin de l’année représente une avancée significative. Elle témoigne des promesses faites lors de cet événement international.
Conditions de ratification et engagement international
Le traité sur la haute mer, signé en 2023, nécessite une ratification par 60 pays pour entrer en vigueur. Alors qu’une trentaine de pays avaient signé peu avant le début de la conférence, le nombre a depuis augmenté à 50. Emmanuel Macron a annoncé que quinze pays supplémentaires s’engagent à signer dans les semaines à venir, permettant ainsi d’espérer une ratification d’ici la fin 2025.
Mettre fin au « Far West » maritime
L’annonce de la ratification du traité est particulièrement pertinente dans le contexte où la haute mer ne doit pas devenir un « Far west » sans règles, comme l’a souligné Antonio Guterres, secrétaire général des Nations-Unis. Ce traité cherche à éviter les dérives d’extraction et de pêche non régulées, un sujet d’inquiétude notamment depuis que le président américain a autorisé l’extraction minière des grands fonds marins.
Réactions des scientifiques et des ONG
A Nice, les scientifiques et représentants d’ONG se réjouissent de cette nouvelle. Nathalie Hilmi, rapporteuse du GIEC et membre du Centre scientifique de Monaco, a déclaré : « Nous avons beaucoup travaillé pour arriver à cela ». Le traité, également connu sous l’acronyme BBNJ (Biodiversity Beyond National Jurisdiction), inclut des mesures sur la régulation de la pêche et la création d’aires marines protégées.
Une coalition pour une croisière durable
En parallèle, la coalition des villes côtières a annoncé une phase d’action plus active avec un secrétariat général désormais établi à Nice, présidé par Christian Estrosi. De plus, la signature par Monaco de la charte croisière durable, initiée en 2021 par la France, ouvre la voie à des objectifs renforcés pour la protection des océans, y compris des réductions d’émissions d’oxydes d’azote et de soufre.