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Ce soir, un programme très mélodieux vous attend, avec des voix familières et d’autres moins connues. On commence immédiatement par quelque chose de très ensoleillé.
Ty Segall : Un Voyage Musical
Ty Segall, à 37 ans, incarne un son ancré dans ce qui est connu aujourd’hui comme le *« classic rock »*. Jadis, il était difficile d’imaginer que cette expression désigne la musique découverte durant l’enfance, un univers où l’invention et l’imagination régnaient en maîtres. Ce musicien californien est un représentant d’une génération née à la fin des années 80, qui s’est approprié cette musique comme un langage bien défini. Vous venez d’entendre son nouveau titre, « *Possession* », qui est également le nom de son dernier album. Segall est prolifique, avec seize albums solo en dix-sept ans, ainsi qu’une multitude de collaborations.
Enfant adoptif, il a beaucoup pratiqué le surf dans le comté d’Orange, au sud de Los Angeles, où le punk-rock était mélodieux et ensoleillé. La chaîne MTV a joué un rôle majeur dans son éducation musicale. Son premier choc musical fut Nirvana, accompagné de groupes du courant grunge. Ses parents adoptifs, passionnés de hard rock, lui ont fait découvrir Cream, Led Zeppelin et Black Sabbath, qui figurent parmi ses préférés. Des influences telles que T. Rex et David Bowie l’ont également poussé vers un rock plus baroque.
Une Évolution Artistique
Dans son nouvel album, Ty Segall a abordé son processus créatif différemment. Il a composé ses nouvelles chansons au piano, un instrument pour lequel il a récemment pris des leçons. Cela lui a permis de découvrir des suites d’accords plus originales. De plus, il a collaboré avec son ami Mikal Cronin pour les orchestrations de cuivres et de cordes, tandis que les paroles ont été coécrites avec Matt Yoka, réalisateur et scénariste. Les chansons de *Possession* sont très écrites et évoquent des images riches, y compris des thèmes liés à la sorcellerie.
Ty Segall a également connu des changements personnels significatifs ces dernières années, notamment son mariage et son rôle de père. Il réside maintenant à Pasadena, un quartier au nord-est de Los Angeles, où il se concentre davantage sur sa vie de famille que sur sa musique. Pour la première fois, il s’apprête à partir en tournée solo, sans ses musiciens habituels.
White Denim : Une Fusion Musicale
En parlant de *classic rock*, le groupe White Denim, originaire d’Austin au Texas, en est un parfait exemple, tout en dépassant largement cette étiquette. Formé autour de James Petralli, le groupe a su mélanger divers genres tels que le funk, le blues et le rock psychédélique. Ils se sont fait connaître grâce à des concerts éblouissants, longs et variés, qui tiennent toujours le public en haleine.
Comme Ty Segall, James Petralli a également évolué. Il vit maintenant à Los Angeles avec sa femme et ses deux enfants, tandis que les autres membres du groupe se sont dispersés aux quatre coins des États-Unis. Petralli compose désormais à partir de son propre studio, en enregistrant des morceaux envoyés par email. Leur dernier titre, *« Flash Bare Ass »*, montre la continuité de leur quête musicale.
Playlist du Soir
- **Ty Segall** – « Possession » (album « Possession »)
- **White Denim** – « Flash Bare Ass » (album « 12 »)
- **Alex G** – « Afterlife »
- **Kathleen Edwards** – « Save Your Soul »
- **Hand Habits** – « Wheel of Change »
- **Destroyer** – « Hydroplanning Off the Edge of the World » (album « Dan’s Boogie »)
- **Mother Mother** – « Station Wagon » (album « Nostalgia »)
- **Sharp Pins** – « Sycophant » (album « Radio DDR »)
- **Blonde Redhead** – « Before (Choir Version) »
- **Pete Shelley** – « Twilight » (album « XL•1 »)