Le Tour Féminin International des Pyrénées a confirmé sa montée en puissance avec une organisation remarquable et un spectacle sportif de haute volée. La deuxième édition de cette course, qui se déroule dans le décor majestueux des montagnes pyrénéennes, a été marquée par la dominance d
Une course pleine de rebondissements et de tactiques
La compétition a été particulièrement intense, avec de nombreuses attaques et tentatives d’échappée. La jeune italienne Alessia Viglia, partie en solo avant Lacommande, a changé la dynamique de la fin de course, tout comme l’Australienne Brodie Chapman, qui a su faire preuve de stratégie lors des dernières ascensions. Son dépassement dans la rue Bayard pour remporter l’étape à Pau a été salué comme un moment clé de cette édition.
Usoa Ostolaza Zabala a su préserver sa place de leader, malgré la pression croissante de ses concurrentes. La formation Laboral Kutxa – Fundacion Euskadi a confirmé sa suprématie en remportant le classement par équipe, tout en conservant le maillot jaune. La course a également mis en lumière d’autres talents, comme la jeune Paula Blasi Cairol, qui a été la meilleure jeune, et Heidi Franz, qui a sécurisé son maillot de meilleure grimpeuse.
Tensions et moments forts
Un moment de grande émotion est survenu avec l’hommage à Sara Piffer, jeune cycliste italienne décédée dans un accident de la route lors d’un entraînement. La peloton a rendu un vibrant hommage de silence à l’arrivée à Pau, témoignant du respect et de la solidarité dans le monde du cyclisme féminin.
Au-delà des résultats, cette course a aussi illustré à quel point la scène féminine du cyclisme est en pleine croissance, avec des courses de plus en plus disputées et un public enthousiaste. La prochaine édition en juin 2026 promet déjà d’attirer un plateau encore plus relevé, confirmant le statut de cette compétition montante dans le calendrier cycliste international.