Table of Contents
Le sommet de Nice sur la diplomatie océanique, qui se déroule jusqu’au 13 juin, se déroule sans la présence des États-Unis. Ce vide imprévu laisse à l’Europe, et notamment à la France, l’opportunité d’assumer un rôle de leader dans la protection des océans et de la vie marine.
Un sommet crucial pour les océans
Depuis une dizaine de jours, Nice est au centre de la diplomatie océanique, avec un prestigieux congrès réunissant des scientifiques et des représentants des villes côtières. La conférence des Nations unies sur l’océan (Unoc-3) vise à accélérer les efforts pour la conservation et la gestion durable des océans.
Absence des États-Unis
Malgré l’importance de ce sommet, les États-Unis, première puissance maritime mondiale, ne sont pas représentés. Possédant la zone économique exclusive (ZEE) la plus vaste avec environ 11,3 millions de kilomètres carrés (environ 8 % de toutes les ZEE), leur absence soulève des questions sur l’engagement américain vis-à-vis des enjeux océaniques.
Une opportunité pour l’Europe
Sans la délégation américaine, l’Europe se trouve dans une position favorable pour renforcer son rôle en matière de protection marine. La France, en particulier, pourrait capitaliser sur cette situation pour promouvoir des initiatives visant à améliorer la santé des océans, s’alignant ainsi sur l’objectif de l’Unoc qui, selon l’ambassade des États-Unis, « est en contradiction avec leur position ».