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Chikungunya : deux cas autochtones en France métropolitaine en une semaine

by charles
Chikungunya : un nouveau cas autochtone détecté dans l’Hérault, le deuxième en France métropolitaine en 2025
France

Le chikungunya refait surface en métropole : deux cas autochtones confirmés en une semaine

Ces derniers jours, la France métropolitaine a été frappée par la confirmation de deux cas autochtones de chikungunya, une maladie transmise par le moustique tigre (Aedes albopictus). Ces infections, survenues sans voyage préalable en zone tropicale, soulignent la persistance du risque dans certaines régions françaises, particulièrement dans le sud du pays.

Le premier cas a été détecté dans la commune de La Crau, dans le Var, le 11 juin 2025. La mobilisation immédiate des autorités sanitaires a abouti à des mesures de démoustication ciblée, des opérations d’enquête et la sensibilisation des habitants pour éviter toute propagation. Selon l’Agence régionale de santé PACA, ces actions ont permis de limiter le risque de nouvelle contamination dans la zone concernée.

Démoustication en cours à La Crau suite à un cas de chikungunya

Quelques jours plus tard, le 16 juin, un second cas a été identifié dans la commune d’Prades-le-Lez, dans l’Hérault. Là aussi, les autorités ont rapidement déployé des mesures de prévention, notamment des actions de démoustication et des enquêtes épidémiologiques pour détecter d’éventuels autres malades et éviter une diffusion locale du virus.

Une situation préoccupante mais maîtrisée

Ces incidents marquent une étape importante dans la surveillance du chikungunya en France métropolitaine, où près de 900 cas importés ont déjà été recensés cette année. La présence du moustique tigre dans le sud du pays facilite la transmission locale du virus, même si, jusqu’à aujourd’hui, ces cas restent rares et bien contrôlés.

Les symptômes du chikungunya comprennent une forte fièvre soudaine, des douleurs articulaires intenses, de la fatigue, des éruptions cutanées et des maux de tête. La majorité des malades se rétablissent sans complication grave, mais le virus peut provoquer des douleurs articulaires prolongées chez certains patients.

« Chacun doit rester vigilant face à ce risque, notamment en éliminant les lieux de ponte du moustique tigre dans les jardins et espaces publics », rappelle l’ARS. Des recommandations simples comme l’utilisation de répulsifs, le port de vêtements longs ou la pose de moustiquaires sont encouragées pour limiter les piqûres et freiner la propagation du virus.

Mesures et perspectives

Face à la recrudescence de cas autochtones, les autorités sanitaires françaises renforcent leur vigilance et multiplient les campagnes de sensibilisation. La démoustication ciblée, complétée par des enquêtes approfondies, vise à contrôler la circulation du virus dans ces régions où le moustique est actif.

Malgré ces efforts, la menace d’une extension locale du chikungunya reste réelle, notamment avec l’évolution des conditions climatiques favorables à la prolifération du moustique tigre. La surveillance continue et la participation citoyenne restent essentielles pour limiter l’impact de cette maladie dans le pays.

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