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Lors de la 55e édition du Salon international de l’aéronautique et de l’espace, qui se déroule au Bourget (Seine-Saint-Denis) jusqu’au dimanche 22 juin, une annonce majeure a été faite : la création imminente de la Fondation de l’espace. Cette nouvelle entité vise à promouvoir l’utilité de l’espace pour le bien commun et à encourager la diversité dans le secteur spatial.
Une Fondation au service du bien commun
La Fondation de l’espace, qui sera présidée par l’astronaute français Thomas Pesquet, a été initiée par trois universités : Toulouse Capitole, Lyon-II, et ISAE Supaero, en collaboration avec le Centre national d’études spatiales (CNES), ACRI-ST – une entreprise de Grasse spécialisée dans l’utilisation des données d’observation de la Terre – et la communauté d’agglomération Cannes Pays de Lerins. Laurence Monnoyer-Smith, directrice du CNES chargée du développement durable, a exprimé son souhait de voir cette fondation valoriser l’impact positif des technologies spatiales sur la société.
Les enjeux écologiques de la recherche spatiale
En période de questionnements croissants sur les impacts environnementaux de la recherche spatiale, cette initiative est perçue comme essentielle. Laurence Monnoyer-Smith souligne que la fondation jouera un rôle clé dans l’éducation et la sensibilisation quant à l’importance de l’espace pour la durabilité globale. Cela inclut des projets destinés à faire connaître les bénéfices des observations terrestres dans la préservation de la biodiversité et la gestion des ressources naturelles.
Un leadership inspirant
Thomas Pesquet, qui prendra les rênes de la fondation dès le premier conseil d’administration prévu pour début septembre, est un visage connu du grand public. Son engagement pour les sciences et son intérêt pour les questions environnementales font de lui un leader idéal pour cette fondation. Son rôle en tant qu’astronaute et ambassadeur de l’espace pourrait renforcer la perception de l’importance du secteur spatial dans le développement durable.