Home ActualitéScienceEnvironnement et développement durable Négociations climatiques à Bonn : défis financiers persistants

Négociations climatiques à Bonn : défis financiers persistants

by Sara
Négociations climatiques à Bonn : défis financiers persistants
France, Allemagne, Brésil

Les récentes négociations climatiques intermédiaires, qui préparent la 30e conférence mondiale sur le climat (COP30) prévue en novembre au Brésil, se sont conclues hier à Bonn, en Allemagne. Ces discussions mettent en lumière les défis financiers persistants, notamment les transferts de fonds entre les pays développés, principaux responsables du réchauffement climatique, et les nations en développement, souvent les plus touchées par ses conséquences.

Des progrès lents face à l’urgence climatique

Les discussions sur le climat connaissent un paradoxe récurrent : elles avancent lentement, voire stagnent, alors que l’urgence climatique s’intensifie. Les négociations à Bonn, qui ont eu lieu jusqu’au jeudi 26 juin, n’ont pas fait exception à cette règle. De nombreux pays ont exprimé leurs inquiétudes concernant le dépassement du seuil critique de 1,5 °C de réchauffement climatique et ont appelé à relier ces pourparlers à la réalité du monde. Cependant, ils ont quitté Bonn avec des avancées timides et des frustrations notables.

Préparations pour la COP30

Cette intersession avait pour but principal de préparer le terrain pour la COP30 à Belem, au Brésil. Néanmoins, aucune décision politique significative n’était anticipée, compte tenu de l’absence de ministres lors de ces négociations. Les délégués des 196 pays présents n’ont pas réussi à aborder tous les points de l’ordre du jour, qui étaient très techniques. Anabella Rosemberg, conseillère au Climate Action Network International, a noté : « Ils ont essayé d’adopter des brouillons de textes pour préserver un processus multilatéral très fragile ».

Impact de l’absence des États-Unis

Il est également à noter que l’absence des États-Unis, qui ont récemment engagé leur retrait de l’accord de Paris, a facilité certains accords. Cependant, cette situation a également pesé sur l’ambition des pays développés. Les discussions restent donc cruciales pour établir un cadre financier viable et équitable avant la COP30, alors que les nations du Sud continuent d’alerter sur les impacts catastrophiques du changement climatique.

Le thermomètre du bâtiment de la convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique affiche 32 °C lors des négociations climatiques intermédiaires à Bonn, Allemagne.

You may also like

Leave a Comment


Droits d’auteur © 2024 – onemedia.fr – Tous droits réservés