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Un résident de la Colombie-Britannique, Michael Baron, a été sanctionné par la Commission des valeurs mobilières de l’Alberta (ASC) à la suite d’un règlement concernant des infractions aux règles sur les valeurs mobilières. Cette sanction fait suite à sa participation à un stratagème destiné à manipuler le cours des actions de la société Softlab9 Software Solutions.
Détails de l’affaire
Michael Baron, qui offrait des services de relations avec les investisseurs à Softlab, a admis avoir contribué à créer une impression trompeuse sur le volume d’activité des actions de cette entreprise. Selon l’ASC, il a participé à des opérations de vente à la hausse et de soutien à l’offre en 2020, qui sont des manœuvres utilisées pour faussement influencer le marché.
Nature des manipulations
Les opérations de hausse et de soutien des offres sont souvent associées à des manipulations de marché. Elles visent à créer un faux élan ou un faux intérêt dans les transactions d’une action, engendrant un prix artificiel qui ne reflète pas les véritables forces de l’offre et de la demande. Entre avril et octobre 2020, Baron a négocié des actions de Softlab à travers deux comptes de courtage autogérés et un compte de courtage à service complet, en coordination avec trois autres personnes également accusées par l’ASC.
Conséquences et sanctions
Selon le règlement, Michael Baron a accepté d’être banni de toute activité liée à la bourse pendant quatre ans, ainsi que de payer une amende de 50 000 $ (environ 46 000 €), dont 10 000 $ (environ 9 200 €) de frais. L’ASC a précisé que Baron n’avait pas tiré de profit des opérations de manipulation et qu’il n’était pas un initié ou un actionnaire majeur de Softlab.
État des autres défendeurs
Une audience concernant les autres défendeurs de l’affaire a été prévue pour le 26 mai, mais celle-ci a été reportée à février 2026. Les allégations contre ces personnes n’ont pas encore été prouvées.