Le début de la Coupe du monde des clubs a été marqué par des performances contrastées, entre déceptions et provocations. Le club brésilien Botafogo, dirigé par John Textor, a récemment créé le buzz en relançant les tensions avec le président du Paris Saint-Germain, Nasser al-Khelaïfi, à travers un sourire moqueur et un montage photo illustrant un cow-boy, faisant référence à un épisode tendu en début d’année. Lors de leur victoire 1-0 contre le PSG au Rose Bowl de Pasadena, le club brésilien a non seulement surpris en battant le champion d’Europe en titre, mais a également lancé une pique à l’égard du dirigeant parisien, ravivant le conflit.
Ce différend remonte à une visioconférence de la Ligue de Football Professionnel (LFP) en février, où Nasser al-Khelaïfi avait traité John Textor de cow-boy. Quelques jours plus tard, ce dernier est apparu au stade avec un chapeau de cow-boy, une réponse symbolique à cette tension. Depuis, les relations semblaient s’être apaisées, puisque Textor a été invité au Parc des Princes pour la demi-finale de la Ligue des Champions, mais l’épisode est peut-être relancé par ce chambrage lors de la compétition mondiale.
Des enjeux sportifs et médiatiques mêlés
En parallèle, le championnat mondial a délivré son lot de surprises, notamment avec la première sortie officielle d’Xabi Alonso à la tête du Real Madrid. Ce nouveau début s’est révélé décevant pour la Casa Blanca, qui a dû se contenter d’un nul 1-1 face à Al Hilal. Le match, disputé à Miami, a montré que sans Kylian Mbappé, blessé, le Real peinait à se montrer efficace. Malgré l’intégration de jeunes talents comme Gonzalo Garcia Torres, buteur et homme du match, la performance globale n’a pas répondu aux attentes.
Les Merengue ont dominé la seconde période après une première mi-temps difficile, manquant toutefois d’efficacité offensive et laissant l’impression d’un manque de solutions tactiques face à une équipe saoudienne organisée. La performance de leur gardien, Yassine Bounou, a été décisive pour stopper un penalty tiré par Valverde, et l’entame d’Alonso est considérée comme peu innovante, son équipe semblant encore chercher ses repères. La presse espagnole, notamment Javier Amaro de *Radio Marca*, indique que Xabi Alonso n’est ni Harry Potter, ni une révolution tactique, et suggère qu’il faudra du temps pour que le nouveau coach s’adapte à la pression et aux attentes.
Le Real Madrid disposera encore de deux rencontres pour se qualifier pour la phase à élimination directe : face à Pachuca puis Salzbourg. La réussite dans ces matchs sera cruciale pour redorer le blason d’un club en pleine transition, pénalisé par des débuts hésitants. Anticipation, patience et travail sont désormais les maîtres-mots pour Alonso, qui doit transformer cette première étape décevante en un succès futur.