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Donald Trump, renforcé par sa victoire, met en place un cabinet controversé et pousse sa politique en avant. Les experts s’inquiètent de l’avenir de la démocratie américaine face à la concentration de pouvoirs qu’il semble viser.
Vers une concentration de pouvoir
Au cours de sa campagne électorale, Donald Trump a clairement défini ses objectifs, annonçant notamment son intention de poursuivre ses adversaires politiques. Les électeurs ont répondu à son appel, lui conférant une légitimité qui le pousse à exploiter ses nouvelles prérogatives. En remportant tous les États clés, son parti, le Parti républicain, détient désormais la majorité au Sénat et à la Chambre des représentants, tandis que la Cour suprême est dominée par des juges conservateurs.
Des experts inquiets pour la démocratie
Chris Edelson, professeur à l’American University, met en garde : les signes d’alarme sont évidents pour quiconque s’intéresse à la démocratie et à l’autoritarisme. Selon lui, la principale limite au pouvoir présidentiel a toujours été l’autodiscipline et la retenue, des qualités que Trump ne possède pas.
Il ajoute que Trump adopte des comportements caractéristiques des dictateurs émergents, sans dissimulation. L’accroissement du pouvoir présidentiel, déjà manifeste depuis plusieurs années, a révélé les faiblesses du système. Edelson pense que la situation actuelle pourrait marquer la fin de la démocratie telle qu’on la connaît aux États-Unis.
Contrôle républicain et préparation de Trump
Au cours de sa première présidence, l’agenda de Trump a été freiné par des membres de son propre parti. Cette fois, il a pris soin de s’entourer de loyalistes prêts à exécuter ses volontés. La nomination du dur Matt Gaetz comme ministre de la Justice et du présentateur de Fox News Pete Hegseth comme ministre de la Défense témoigne de sa volonté de remodeler le système.
Les promesses de Trump et leurs implications
Les engagements de Trump soulignent sa vision d’une présidence sans entrave. Il a promis de poursuivre ses adversaires politiques par le biais de la justice, de restreindre la liberté de réunion et même de dissoudre le ministère de l’Éducation. De plus, il a émis des menaces de renvoi envers des généraux jugés trop progressistes.
Les limites potentielles de son pouvoir
Néanmoins, les tribunaux restent une voie possible pour limiter son autorité, comme cela a été le cas lors de son premier mandat avec le blocage de certaines mesures controversées. De plus, la résistance des gouverneurs dans certains États démocrates pourrait être un obstacle à ses décisions. Bien que Trump dispose d’un pouvoir considérable, il n’est pas assuré qu’il puisse ignorer les mécanismes de contrôle démocratiques qui subsistent.