Environ 80 vols ont dû être annulés autour de Bruxelles-Zaventem en raison de drones, et 400 à 500 passagers ont dû passer la nuit dans l’aéroport. Selon Brussels Airport, la situation devrait se normaliser et « les vols peuvent à nouveau être opérés » à Zaventem; Mercredi matin, « la situation va se normaliser au cours de la journée », a précisé Ariane Goossens, porte-parole. Skeyes a interrompu tout le trafic au‑dessus du pays à deux reprises mardi soir, après deux signalements successifs de drones près des aéroports de Bruxelles‑Zaventem et Liège. Le contexte s’inscrit dans une série d’incidents similaires observés en Europe et le ministre de la Défense, Theo Francken, a refusé de pointer du doigt la Russie, évoquant une opération coordonnée menée par « des professionnels » pour « déstabiliser » la Belgique.
À Bruxelles, des drones perturbent le trafic et entraînent des annulations
La perturbation s’est propagée mardi soir et s’est prolongée au‑delà de Bruxelles, touchant notamment les vols en correspondance et les départs tardifs. En parallèle, des informations des médias belges indiquent que des survols ont aussi concerné des bases militaires sensibles. Le week‑end dernier, la base Kleine-Brogel, qui héberge des armes nucléaires américaines, a été survolée à trois reprises, et des signaux similaires auraient été corroborés mardi soir pour Kleine‑Brogel et Florennes selon les comptes rendus des médias. « C’est inquiétant pour la sûreté nationale », a déclaré mercredi matin un porte-parole de l’aéroport de Liège à RTBF. La plateforme de fret de Liège, où s’opèrent de nombreux vols cargo nocturnes, a été interrompue pendant environ six heures et le trafic a repris peu avant 02 h 00 mercredi, selon le porte‑parole Christian Delcourt.

Des bases militaires survolées et des enquêtes ont été évoquées comme éléments centraux du contexte. Selon les médias belges, Kleine‑Brogel a de nouveau été survolée mardi soir, tout comme la base Florennes, et l’activité de la plateforme de fret à Liège a été interrompue pendant environ six heures avant une reprise peu après 02 h 00 mercredi, selon le porte‑parole Christian Delcourt. « C’est inquiétant pour la sûreté nationale », a ajouté un porte‑parole de l’aéroport de Liège sur RTBF.
Réactions officielles et suites prévues
Du côté des autorités, le ministre de la Défense Theo Francken a refusé de pointer du doigt la Russie derrière ces incidents et a évoqué une opération coordonnée menée par « des professionnels » pour « déstabiliser » la Belgique. Le ministre de l’Intérieur Bernard Quintin a, de son côté, demandé qu’un conseil national de sécurité se réunisse en urgence sur le sujet. Ces échanges indiquent une volonté commune de coordonner les mesures de sécurité et d’évaluer les risques, sans accusation publique dirigée vers un État particulier, et de suivre les prochaines étapes dans les jours qui viennent.