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Le vice-président des États-Unis, JD Vance, a entamé une tournée diplomatique en Europe et s’est récemment rendu au Vatican en pleine semaine sainte, une visite empreinte à la fois de ferveur religieuse et d’enjeux politiques majeurs.
Rencontre au sommet en Italie
Arrivé en Italie, JD Vance a d’abord rencontré Giorgia Meloni, Premier ministre italien, avant de se déplacer au Vatican. Conversion catholique récente, il y a seulement cinq ans, cette visite illustre son attachement affiché à la foi catholique, un fait notable dans un pays comme les États-Unis où le protestantisme demeure majoritaire.
JD Vance a grandi dans une famille évangélique avant de se faire baptiser catholique à l’âge adulte, une transformation spirituelle qu’il n’hésite jamais à proclamer publiquement.
Une visite symbolique dans la Basilique Saint-Pierre
Au Vatican, le vice-président s’est recueilli dans la Basilique Saint-Pierre, un moment fort de sa visite. Il est également prévu qu’il soit officiellement reçu par les autorités ecclésiastiques en cette période solennelle.
Au-delà de l’aspect spirituel, cette démarche s’inscrit dans une stratégie politique. JD Vance fait partie d’un courant conservateur et radical du catholicisme américain, qui s’oppose aux orientations plus ouvertes proposées par le pape François.
Des tensions persistantes entre le Vatican et Washington
Malgré la foi commune, des divergences importantes subsistent notamment sur la question migratoire. Le pape François a récemment critiqué les pratiques d’expulsions massives menées aux États-Unis, dans une lettre adressée aux évêques américains.
En réponse, JD Vance s’est montré discret, se contentant d’une prière sans aborder directement les critiques. Ce silence traduit les tensions entre la Maison Blanche et le Vatican sur ce sujet sensible.
Le courant catholique radical auquel appartient JD Vance cherche à freiner toute influence libérale dans la future élection papale, s’opposant fermement à la ligne progressiste actuelle incarnée par François.