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La caravane de la résistance, une initiative terrestre visant à briser le blocus israélien sur la bande de Gaza, a été contrainte de faire marche arrière suite à l’obstruction persistante des autorités de l’Est libyen, qui ont interdit son passage vers l’Égypte.
Blocage à la frontière libyenne
La Coordination pour l’action commune en faveur de la Palestine a annoncé à Al Jazeera sa décision d’abandonner la progression de la caravane après l’insistance des forces de l’Est libyen à empêcher le convoi d’atteindre la ville de Syrte. Cette décision fait suite à l’impossibilité d’obtenir l’autorisation sécuritaire nécessaire pour traverser le territoire libyen en direction de l’Égypte.
Demande de libération des activistes détenus
Le porte-parole de la caravane, Wael Nawar, a indiqué à Al Jazeera que la caravane ne retournerait pas en Tunisie tant que les 15 activistes libyens, tunisiens et algériens détenus par les forces de l’Est libyen ne seraient pas libérés. Il a précisé que le groupe maintient son sit-in dans la zone de Bouirat Al-Hassoun, à l’ouest de Syrte.
Conditions difficiles pour les participants
- Les forces de sécurité des autorités de l’Est libyen ont arrêté la caravane à l’approche de Syrte, empêchant la poursuite du trajet sous prétexte d’attendre une approbation sécuritaire.
- Un communiqué récent de la caravane dénonce un siège systématique imposé par ces autorités, bloquant l’accès aux vivres, à l’eau et aux médicaments pour les quelque 1 500 participants.
- Des coupures des réseaux de communication et d’internet ont été également signalées, entravant la coordination et les contacts extérieurs.
- Le communiqué mentionne que les dispositifs de sécurité ont arrêté plusieurs membres sur la base d’accusations portant sur des vidéos prétendument offensantes vis-à-vis des autorités, sans que ces dernières aient commenté ces allégations.
Appel à cesser les pratiques répressives
La caravane de la résistance a adressé un appel aux autorités de l’Est libyen pour qu’elles mettent fin aux pratiques qu’elle qualifie d’arbitraires et contraires aux principes de fraternité maghrébine et arabe. Cet appel souligne l’importance de la solidarité régionale dans le contexte actuel.
Un mouvement populaire de solidarité maghrébine
Comptant plus de 1 500 militants originaires du Maghreb, cette caravane populaire vise à manifester son soutien aux Palestiniens assiégés à Gaza. Selon les organisateurs, le trajet devait initialement se poursuivre en bus à travers la péninsule du Sinaï, jusqu’à la ville d’Al-Arish, située à environ 350 kilomètres à l’est du Caire.
De là, les participants envisageaient de parcourir à pied les 50 derniers kilomètres pour atteindre la frontière égyptienne de Rafah.