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Le 13 juillet 2025, une équipe d’Andromède Océanologie a réalisé une opération de repiquage de plants de posidonie en Méditerranée. Après des décennies de déclin, les efforts de protection et de repiquage de ces plantes marines essentielles commencent à porter leurs fruits.
Un retour prometteur
Menacées depuis quarante ans, les herbiers de posidonies en Méditerranée retrouvent de l’ampleur le long de nos côtes. Ce phénomène, impensable il y a encore dix ans, témoigne d’une véritable renaissance. Ces plantes marines, souvent décrites comme de véritables forêts sous-marines, abritent une biodiversité unique, représentant 25 % des espèces de poissons de la Méditerranée.
Rôle écologique crucial
En plus de leur rôle dans la biodiversité, les posidonies jouent un rôle majeur dans la lutte contre l’érosion des plages. Elles contribuent également à la séquestration du carbone, stockant l’équivalent de 7,7 fois le dioxyde de carbone (CO2) émis en 2021 par le trafic aérien national, selon l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse (ARMC). Malgré ces progrès, l’équilibre des écosystèmes marins reste fragile.
Menaces persistantes
Jusqu’à récemment menacées par la pollution, les posidonies sont désormais confrontées à un nouveau danger : les ancres des bateaux. En traînant au fond, ces ancres arrachent les herbes et leurs racines. Bien que la loi de préservation des herbiers, en vigueur depuis 1989, prohibe l’arrachage, elle ne limite pas l’ancrage, posant ainsi un défi supplémentaire à la conservation de ces écosystèmes.
