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La compétition internationale qui se déroulera en Suisse est une opportunité exceptionnelle de visibiliser les footballeuses. Le coup d’envoi de l’Euro féminin 2025 sera donné dans cinq jours, du 2 au 27 juillet. Cet événement est l’occasion pour «La Tribune de Genève» de rencontrer six joueuses de football de toute la Romandie. Âgées de 12 à 66 ans, elles partagent leurs ambitions et leurs expériences dans un sport qui les passionne, tout en évoquant les remarques négatives auxquelles elles font face.
Des modèles diversifiés
Au fil de ces échanges, une idée préconçue s’écroule : les footballeuses ne s’intéressent pas uniquement aux footballeuses. Certaines d’entre elles admettent que leurs modèles sont souvent des joueurs internationaux, tandis que leurs clubs de cœur sont des sélections masculines.
Un manque de visibilité
Au-delà des arguments souvent entendus sur le football féminin – jugé moins intéressant ou moins puissant – c’est surtout le manque de visibilité qui ressort. «S’il y avait plus de matches de femmes à la télé, je les regarderais», confie Aya, jeune attaquante genevoise de 12 ans.
Une opportunité à saisir
Des progrès ont été réalisés ces dernières années, mais la tenue de cette compétition européenne en Suisse offre une occasion unique de mettre encore plus en lumière les femmes qui jouent au football. Cela permettra à des jeunes comme Aya, Clélia ou Eva de découvrir de nouveaux modèles féminins, et on espère que cela contribuera à faire taire certains commentaires surannés.
Un Euro à célébrer
Que vous soyez connaisseuse ou profane du ballon rond, un bel Euro vous attend. Hopp Suisse!