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Une course hyperserrée et un finish haletant. Mais à la fin, c’est encore Ferrari qui s’impose. Comme en 2023 et 2024, la célèbre marque italienne a remporté les 24 Heures du Mans grâce à sa Ferrari « semi-privée » numéro 83. Aux commandes : l’ancien pilote de F1 polonais Robert Kubica, le pilote britannique Phil Hanson, et le pilote chinois Ye Yifei, qui devient le premier Chinois à remporter l’épreuve mythique organisée sur le circuit de la Sarthe.
Une victoire presque historique
Il s’en est fallu de peu pour que Ferrari ne s’offre un triplé sur la ligne d’arrivée, un exploit réalisé deux fois en 1961 et 1965. Cette fois-ci, la victoire a été arrachée par le talent des pilotes de la Porsche N.6, dont le Français Kévin Estre, qui ont réussi à prendre la deuxième place à deux heures de l’arrivée. La course a été particulièrement serrée, avec plusieurs écuries se tenant en quelques secondes après vingt-quatre heures de compétition.
Un retour de hype pour l’endurance
Cette troisième victoire consécutive de Ferrari – après le succès de prestige du centenaire du Mans en 2023 et l’édition 2024 – est un triomphe pour le constructeur italien. Il est à noter que la voiture gagnante n’était pas engagée directement par le constructeur, mais par l’écurie AF Corse. De ce fait, les points de sa victoire ne sont pas crédités à Ferrari pour le championnat du monde d’endurance, le WEC.
Délaissé par les grandes écuries dans les années 2010 et dominé par Toyota, le WEC s’est réinventé en 2021 avec le lancement de la catégorie des « Hypercars ». Ce nouveau format a redonné un souffle aux 24 Heures du Mans, après des éditions parfois peu disputées. Dimanche, pour la première fois de l’histoire du Mans, les quatre premiers étaient séparés à l’arrivée par moins de 30 secondes.
Les performances des autres écuries
Derrière, Cadillac a honoré sa pole position obtenue en qualification, plaçant une voiture en 5e position. En revanche, Alpine, qui espérait se mêler à la lutte pour la victoire, n’a pas réussi à tenir le rythme. Les deux voitures bleues ont terminé à deux et trois tours du vainqueur. Pour Peugeot, pas de miracle non plus. La marque française termine aux 11e et 17e places, un reflet de sa saison en championnat du monde.