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Depuis une dizaine de jours, la ville de Saint-Quentin, située dans l’Aisne, est en proie à une crise sanitaire marquée par des fermetures de boucheries et des alertes de l’agence régionale de santé (ARS) ainsi que de la préfecture. La bactérie « E. Coli » est impliquée dans le décès tragique d’une enfant de 12 ans et a conduit à l’intoxication d’une vingtaine d’autres personnes.
Une psychose grandissante
Martine, une serveuse de la gare de Saint-Quentin, témoigne de l’inquiétude ambiante. Petite valise rose à la main, Luc Zscharnack, un voyageur, plaisante sur la situation : _« Surtout qu’il y a plein de poison chez vous apparemment ! »_ La serveuse, visiblement touchée par la situation, répond : _« Je ne mange plus de viande jusqu’à ce qu’on sache. »_ Elle souligne le soulagement ressenti lorsque l’eau a été écartée comme source de contamination, ajoutant que les premiers jours ont été marqués par une atmosphère de _« psychose et parano »_.
Les conséquences sanitaires
Depuis le 12 juin, les autorités ont signalé 21 enfants et une personne âgée présentant des symptômes digestifs sévères. Parmi eux, neuf ont développé un syndrome hémolytique et urémique, une complication potentiellement mortelle. Ce dernier bilan révèle trois nouvelles victimes : un bébé de 9 mois et demi, un enfant de 6 ans et une personne âgée, sans le syndrome déclaré. Actuellement, dix d’entre eux restent hospitalisés, dont quatre nécessitent une dialyse.
Fermetures de boucheries
En réponse à cette situation alarmante, plusieurs boucheries ont été fermées préventivement. Cette décision vise à protéger la santé publique et à éviter la propagation de la bactérie. Les autorités continuent d’examiner la situation et de fournir des informations régulières à la population pour apaiser les craintes croissantes.