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Lors d’une récente émission de NBC News, le sénateur John Curtis, républicain de l’Utah, a déclaré que les politiciens n’étaient « pas honnêtes » lorsqu’ils affirment qu’ils ne toucheront pas à la sécurité sociale. Ses commentaires surviennent alors que le président Donald Trump a également insisté sur le fait que son administration ne toucherait pas à ce système pendant les discussions sur les réductions des dépenses gouvernementales.
Les préoccupations autour de la sécurité sociale
Les inquiétudes concernant d’éventuelles coupes dans la sécurité sociale ont été soulevées par les participants aux réunions publiques. Elon Musk, qui a pris les devants dans les efforts de réduction des dépenses gouvernementales, a critiqué ouvertement la sécurité sociale, suscitant des inquiétudes parmi certains alliés de Trump.
Les déclarations de John Curtis
Dans son intervention sur « Meet the Press », Curtis a affirmé : « Nous ne sommes pas honnêtes lorsque nous regardons les gens dans les yeux et disons que nous ne toucherons pas à la sécurité sociale. Si nous ne touchons pas à la sécurité sociale, elle s’auto-impacte. » Il a ajouté que cela contribue à la méfiance du public envers les politiciens.
Un appel à la réforme
Curtis a exprimé la nécessité d’une conversation sur l’avenir de la sécurité sociale, en particulier pour les jeunes générations qui sont loin de la retraite, comme les trentenaires. « Nous devons dire aux retraités que nous ne toucherons pas à leurs droits. Mais il est temps de discuter de ce que cela signifie pour les prochaines générations, car mes enfants ne croient pas qu’ils bénéficieront du système », a-t-il déclaré.
Les mesures à venir
Le sénateur a révélé qu’il prévoyait d’introduire un projet de loi sur la sécurité sociale dans quelques mois, bien que son porte-parole ait refusé de donner des détails sur le contenu de ce projet.
Un sujet sensible en politique
La sécurité sociale, qui comprend des programmes de retraite et d’invalidité, est souvent considérée comme un « sujet brûlant » en politique, en raison de sa popularité. Les républicains ont régulièrement exprimé des préoccupations concernant le déficit fédéral et ont plaidé pour des coupes budgétaires, notamment en fermant certains bureaux de la sécurité sociale.
Précédentes déclarations sur la réforme
Curtis s’est déjà montré vocal sur la nécessité de réformer la sécurité sociale, se définissant l’année dernière comme « le fer de lance » des discussions sur la réforme de ce système.