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Une tragédie sans précédent a secoué la ville de Graz en Autriche ce mardi matin, lorsqu’un élève armé a ouvert le feu dans son ancien lycée, causant la mort de plusieurs personnes et laissant derrière lui un lourd bilan. Ce drame, qui reste l’un des plus meurtriers dans l’histoire récente de l’enseignement en Autriche, a suscité une onde de choc dans tout le pays et à l’échelle européenne.
Les faits et le bilan
Vers 10 heures, des coups de feu ont retenti dans deux classes du lycée BORG situé dans le centre-ville de Graz. Selon la maire de la ville, Elke Kahr, au moins dix personnes, comprenant des élèves et un adulte, ont été tuées lors de cette attaque — parmi lesquelles le jeune assaillant, qui a été retrouvé mort dans les toilettes du bâtiment, vraisemblablement par suicide. La police a indiqué que l’auteur des tirs, un homme de 22 ans, ancien élève de l’établissement, aurait utilisé un fusil et un pistolet, tous deux détenus légalement par le suspect.
Les forces de l’ordre ont rapidement évacué le lycée et déployé des unités d’intervention spéciale. Au total, une dizaine de victimes, dont certains blessés gravement, sont à déplorer. Selon les témoins, les tirs ont été tirés dans deux salles de classe, probablement en représailles à un harcèlement dont se disait victime l’assaillant, mais la police n’a pas confirmé ce mobile à cette étape de l’enquête.
Réactions et contexte
Le chancelier autrichien Christian Stocker a qualifié cette attaque de « journée sombre » pour le pays, évoquant une « tragédie nationale ». La cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, a exprimé sa profonde stupeur, rappelant que chaque enfant doit pouvoir apprendre en sécurité, sans craindre la violence. Les dirigeants européens ont également manifesté leur solidarité face à cette catastrophe, soulignant l’inquiétude croissante sur la sécurité dans les écoles en Europe.
Une Autriche peu habituée à la violence scolaire
La République autrichienne, réputée pour sa stabilité et sa sécurité, figure parmi les dix pays les plus sûrs au monde, selon l’indice mondial pour la paix. Pourtant, cette fusillade a remis en question cet état de calme relatif : l’Autriche a rarement été confrontée à des drames de cette intensité dans un contexte scolaire. Selon la police, l’auteur est un ancien élève, qui aurait manifesté des signes de détresse avant l’attaque, mais le mobile précis reste encore non élucidé.
Plusieurs témoins ont rapporté avoir entendu des tirs dans une école apparemment normale, et les vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent une scène chaotique avec des élèves paniqués, des cris et des bruits de détonations. Les secours ont rapidement pris en charge une dizaine de victimes, dont certains se trouvent encore dans un état critique dans les hôpitaux régionaux.
Les mesures de sécurité et l’après-crime
Suite à cette atrocité, une cellule de crise a été mise en place. Des centres d’accueil pour les familles ainsi que des équipes de psychologues ont été mobilisés pour accompagner les victimes et leurs proches. La région de Graz, qui compte près de 300 000 habitants, est en état de choc, et la sécurité dans les écoles environnantes a été renforcée.
Selon les autorités, aucune menace supplémentaire n’est détectée à ce stade, mais l’enquête devra déterminer si d’autres éléments, comme une préparation à cette attaque ou des complices éventuels, sont impliqués. La police continue également à rechercher le mobile de l’assaillant, qui n’a pas laissé de trace claire jusqu’à présent, mais qui semble avoir agi seul dans un accès de violence impensable dans un pays habitué à la paix.