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Deux ans après le tremblement de terre qui a frappé l’ouest de la France, l’état des lieux en Charente-Maritime demeure préoccupant. Survenu le 16 juin 2023, ce séisme de magnitude 5 a ravagé la commune de La Laigne, laissant derrière lui de nombreuses maisons inhabitables et des familles en difficulté.
Les dégâts matériels
Mathieu Priez, un habitant de La Laigne, a acheté sa maison il y a quatre ans. Aujourd’hui, il assiste, résigné, à sa démolition : « *Sur le plan psychologique, c’est violent.* » À l’intérieur, les fissures causées par le tremblement de terre sont toujours visibles. Des experts estiment que les dommages sont irréparables. Les chantiers de démolition se multiplient à La Grève-sur-Mignon, Cram-Chaban, La Laigne et dans une dizaine d’autres communes à l’ouest de Niort, témoignant des conséquences durables de cette catastrophe naturelle.
Le quotidien des sinistrés
Le 16 juin 2023, à 18h38, trois secondes de puissantes secousses ont été enregistrées par des caméras de surveillance. À La Laigne, tout près de l’épicentre du séisme, la soirée s’est transformée en cauchemar. Bien qu’aucune victime ne soit à déplorer, près de 150 familles se sont retrouvées à la rue et près de la moitié des bâtiments ont été endommagés. Deux ans après le tremblement de terre, une vingtaine de sinistrés dorment encore dans des mobil-homes fournis par l’État, témoignant des défis persistants face à la reconstruction.
Les efforts de reconstruction
Les communes touchées s’organisent pour faire face à l’ampleur des travaux nécessaires. La préfecture de Charente-Maritime, en collaboration avec la communauté de communes Aunis Atlantique et d’autres partenaires, met en place des initiatives pour soutenir les sinistrés. Cependant, la lenteur des procédures et l’ampleur des dégâts rendent la situation délicate.