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Les tensions entre l’Iran et Israël ont atteint un nouveau sommet suite à une attaque aérienne israélienne qui a visé des sites militaires et nucléaires à Téhéran. Ce vendredi matin, la chaîne d’information iranienne, « Fars », a annoncé la mort du général Mohammad Bagheri, chef d’état-major des forces armées iraniennes, lors de cette offensive.
Un bilan lourd
Cette attaque a entraîné la mort de plusieurs figures militaires et scientifiques iraniens de premier plan, dont le général Hossein Salami, commandant des Gardiens de la Révolution, ainsi que deux scientifiques nucléaires, Mohammad Mehdi Tehranji et Fereydoun Abbasi Davani. Selon les sources militaires iraniennes, le général Bagheri a été tué dans un bombardement israélien ciblant un complexe militaire à Téhéran.
Des informations contradictoires
Malgré les affirmations de la chaîne « Fars », les agences officielles iraniennes comme « IRNA » et la télévision d’État ont rapidement démenti ces nouvelles, affirmant que Bagheri était « en vie » et continuait à diriger les opérations militaires depuis un poste de commandement.
Escalade militaire entre l’Iran et Israël
Ces événements s’inscrivent dans un contexte de tensions militaires croissantes entre l’Iran et Israël. La diffusion d’informations par Kan, la chaîne de télévision israélienne, a révélé que l’opération, nommée « Opération Lion qui monte », avait pour cible au moins dix scientifiques nucléaires et dirigeants militaires iraniens, qualifiant cette offensive de « seulement le début ».
Objectifs de l’attaque israélienne
Des médias israéliens, tels que la chaîne 12, ont rapporté que l’attaque visait notamment la principale installation d’enrichissement de Natanz et d’autres sites militaires stratégiques, dans le but de contrecarrer le programme nucléaire iranien.
Réactions de l’Iran et mesures de sécurité en Israël
En réponse à cette attaque, l’Iran a fermement condamné l’opération, le Guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, promettant un « châtiment sévère » pour Israël. Le porte-parole des forces armées iraniennes, Abolfazl Shekarchi, a également déclaré que Téhéran réagirait par un « frappe décisive ». En parallèle, Israël a temporairement fermé son espace aérien et suspendu les vols de la compagnie « El Al », incluant le retour de la ligne LY2 de New York à l’aéroport John F. Kennedy.
Silence israélien sur les pertes spécifiques
Israël n’a pas délivré de déclaration officielle confirmant ou infirmant la cible spécifique de Bagheri, mais le Premier ministre Benjamin Netanyahu a souligné que l’attaque visait « le cœur du programme nucléaire iranien », tout en indiquant que les opérations se poursuivraient « selon les besoins ».