Table of Contents
La montée de la violence dans la société française suscite un véritable débat. Les « élites » doivent rendre des comptes, comme l’affirme notre chroniqueur Ivan Rioufol. Le meurtre tragique de Mélanie, surveillante dans un collège de Nogent, poignardée par un jeune, incite à la réflexion sur la situation actuelle.
Un appel urgent à la responsabilité
Les dirigeants politiques semblent incapables de répondre à l’angoisse grandissante de la société. Face à une violence omniprésente, ils doivent soit céder la place, soit reconnaître leurs échecs. Le meurtre de la surveillante est un exemple choquant d’une violence qui s’infiltre dans l’école, révélant un système éducatif en crise, fruit de décennies de politiques pédagogiques inadaptées.
Révolution éducative nécessaire
La ministre de l’Éducation, Élisabeth Borne, a souligné la nécessité de réfléchir avant de proposer des solutions. Cependant, les mesures suggérées par le gouvernement, telles que l’interdiction des réseaux sociaux aux moins de 15 ans ou la stigmatisation des armes blanches, apparaissent comme des réponses superficielles à des problèmes profonds. La véritable révolution doit commencer par une refonte de l’éducation, qui a trop souvent privilégié des idéaux d’égalité au détriment de l’autorité et du respect.
Les conséquences d’un progressisme défaillant
Le chef de l’État, Emmanuel Macron, se trouve être un frein au changement nécessaire. Après la perte tragique de Mélanie, il a évoqué un « déferlement de violences insensées », mais ses actions semblent souvent éloignées des préoccupations des Français. En se concentrant sur des sujets tels que le climat, il évite de confronter la réalité de l’insécurité qui touche le quotidien de nombreux citoyens.
Une jeunesse en quête de repères
Cette situation met en lumière une jeunesse qui grandit sans repères, sur les débris d’un progressisme mal compris. Les propos de Platon dans _La République_ résonnent avec force : lorsque l’autorité est remise en question, c’est le début de la tyrannie. L’approche actuelle, qui privilégie la flatterie des jeunes plutôt que l’instauration d’une discipline, semble contribuer à ce déclin.
Un impératif de changement
Il est impératif de repenser le modèle éducatif français afin de redonner des repères à la jeunesse. Le défi est immense, mais le statu quo n’est plus tenable. Les élites doivent prendre conscience des enjeux et agir en conséquence, avant que la colère du peuple ne se transforme en une fronde irréversible.