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La légende du tennis suisse, Roger Federer, a officiellement lancé la 93e édition des 24 Heures du Mans ce samedi à 16h00, sur le circuit de la Sarthe. Avec son charisme habituel, Federer a donné le départ à une course qui s’annonce palpitante, réunissant 62 voitures réparties en plusieurs catégories, pour une compétition d’endurance mondiale emblématique.
Avant le départ, Federer a partagé un moment avec des icônes du sport automobile comme Valentino Rossi, septuple champion du monde de Moto, qui participent tous deux à cette édition 2025. Après un bref tour de piste, le champion de tennis a lancé la course en déclarant : « Pilotes, démarrez vos moteurs », ouvrant la voie à la longue lutte qui attend les compétiteurs sur le circuit de 13,626 km.
Le contexte de cette édition 2025
Cette année, la compétition s’annonce particulièrement disputée. Cadillac, qui n’a encore jamais remporté la victoire ultime, a pris la pole position avec deux prototypes, espérant inscrire son nom dans l’histoire de cette course mythique. Derrière, les favoris traditionnels — Ferrari et Toyota — ont connu des départs compliqués lors des qualifications, se classant respectivement en septième et onzième positions. Ferrari, en particulier, se présente comme favorite logique, forte de ses victoires lors des deux dernières éditions et de ses triomphes dans le championnat du monde d’endurance (WEC).
Les autres prétendants, tels que Porsche, BMW, Alpine, Peugeot et Aston Martin, espèrent également jouer un rôle significatif cette année. Porsche, avec ses 19 victoires historiques, demeure un outsider redoutable, surtout dans un contexte où toutes les équipes rivalisent d’ingéniosité et de fiabilité pour atteindre le bout de la course.
Les enjeux et un plateau exceptionnel
Au total, 62 véhicules prennent le départ : 21 hypercars de la catégorie reine, 17 voitures en LMP2, et 24 en LMGT3, cette dernière regroupant amateurs et professionnels. L’édition 2025 est particulièrement attendue, car elle pourrait devenir une nouvelle « course du siècle » après la classique édition de 2024, où neuf voitures se sont retrouvées à égalité lors de l’arrivée. La création de la catégorie Hypercars en 2021 a permis d’attirer les plus grandes marques, rendant cette course plus compétitive et spectaculaire que jamais.
Les favoris et les outsiders
Les équipes Toyota et Ferrari, leaders dans la discipline, ont connu des fortunes contrastées. Toyota, portant l’expérience de cinq victoires consécutives entre 2018 et 2022, paraît en position d’avancer une nouvelle fois, renforcée par ses pilotes solides et une mécanique fiable. De son côté, Ferrari, qui a conquis le public avec ses deux dernières victoires en 2023 et 2024, vise à réitérer l’exploit, malgré un départ un peu en retrait lors des qualifications.
Les amateurs de l’épreuve suivent également avec intérêt la progression de Porsche, en pleine renaissance après des années d’absence, ainsi que celle des nouvelles équipes comme Cadillac, Alpine, BMW et Aston Martin. Ces dernières ont montré une amélioration significative lors des essais et espèrent maximiser leur potentiel durant la course de 24 heures.
Les observateurs s’accordent à dire que la clé de la victoire résidera dans une gestion fine des risques, une fiabilité sans faille et une stratégie adaptée face aux imprévus d’une course aussi exigeante. Déjà, certains pilotes comme Sébastien Buemi ou Loïc Duval soulignent la difficulté de prévoir le résultat face aux performances souvent imprévisibles du plateau d’élite.