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L’affaire Gregory, l’une des énigmes criminelles les plus marquantes de France, connaît un rebondissement inattendu près de quarante ans après la tragédie. La chambre de l’instruction de Dijon a ordonné un supplément d’information pour l’interrogatoire de première comparution de Jacqueline Jacob, la grand-tante de la victime. Ce nouveau développement relance la piste controversée du « corbeau », auteur présumé des lettres anonymes ayant alimenté l’enquête depuis ses débuts.
Un dossier toujours d’actualité, malgré les décennies passées
Le 16 octobre 1984, le corps de Grégory Villemin, alors âgé de 4 ans, était retrouvé pieds et poings liés dans la Vologne, dans les Vosges. Si l’affaire a marqué la conscience nationale, elle n’a jamais été résolue, malgré de nombreux rebondissements judiciaires. Au fil des ans, plusieurs suspects ont été mis en examen, puis finalement écartés, laissant le mystère entier. La figure du « corbeau », mystérieux auteur de lettres anonymes qui harcelaient la famille Villemin, représente encore aujourd’hui l’une des clés potentielles de l’énigme.
Une nouvelle étape dans l’instruction
Alors que l’affaire semblait en voie de clôture, la justice dijonnaise a décidé de rouvrir un volet important du dossier. Jacqueline Jacob, 80 ans, est convoquée pour une éventuelle mise en examen. La raison : une expertise graphologique récente qui désigne la grand-tante comme étant peut-être l’auteure d’une lettre anonyme envoyée peu avant le drame. Ce lien, ajouté à d’autres éléments, relance la suspicion autour de sa possible implication dans l’affaire.
En cas de mise en examen, Jacqueline Jacob pourrait être poursuivie pour « association de malfaiteurs criminelle ». Jusqu’à présent, sa position n’a pas évolué publiquement. La justice, cependant, persiste dans ses investigations, laissant derrière elle une lueur d’espoir pour les familles de la victime d’élucider cette énigme vieille de plusieurs décennies.
Qui est Jacqueline Jacob ?
La grand-tante de Grégory est résidante des Vosges, à Aumontzey. Elle est depuis longtemps une figure centrale dans cette affaire, ayant déjà été mise en examen en 2017 pour « enlèvement et séquestration suivis de mort », une décision finalement annulée l’année suivante. Son nom avait alors ressurgi à plusieurs reprises, notamment à cause de sa possible implication dans l’envoi des lettres anonymes. Elle avait nié toute implication lors d’une interview en 2021, déclarant n’avoir jamais écrit de courrier anonyme.
Ce nouveau rebondissement pourrait, si la justice la met en examen, faire évoluer la compréhension de cette affaire où, malgré 40 ans d’enquête, l’identité du ou des auteurs de la mort de Grégory demeure toujours incertaine.
Un mystère toujours entier
Alors que l’affaire Gregory continue d’alimenter l’actualité, ce rebondissement prouve que les enquêtes peuvent encore réserver des surprises. La patience des proches et de la justice est mise à rude épreuve dans cette affaire emblématique, qui reste suspendue à de nouveaux indices ou révélations.