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Lors de l’émission « Maischberger », le débat s’est ouvert sur la situation géopolitique actuelle au Moyen-Orient, avec une attention particulière sur la question de la Wehrpflicht, ou service militaire obligatoire, en Allemagne. Karl-Theodor zu Guttenberg, ancien ministre de la Défense, et Omid Nouripour, vice-président du Bundestag, ont été invités à partager leurs réflexions sur ces thématiques délicates.
Une discussion sur la Wehrpflicht
Au cours de l’émission animée par Sandra Maischberger, la question de la Wehrpflicht a été soulevée. Guttenberg a exprimé sa position sur le projet du ministre de la Défense, Boris Pistorius, qui envisageait un modèle volontaire avec la possibilité d’imposer le service militaire si les effectifs ne sont pas atteints. Guttenberg a commenté que ce concept représente « un demi-pas » vers ce que le parti CDU a souhaité voir lors des négociations de coalition, le qualifiant de « dürrer Schluck aus der halbvollen Flasche » (un maigre gorgée d’une bouteille à moitié pleine).
Les implications internationales de la situation
La conversation a ensuite dérivé vers le rôle des États-Unis dans le contexte du conflit entre Israël et l’Iran. Nouripour, d’origine iranienne, a souligné que la situation en Iran est alarmante, avec une vague de répressions et des rumeurs de condamnations à mort. Il a déclaré : « Nous devons nous regarder nous-mêmes », insistant sur l’importance de réduire notre dépendance aux États-Unis, en particulier vis-à-vis de l’administration actuelle.
Réflexions sur le régime des Mollahs
Au cours de cette discussion, Nouripour a fait référence aux déclarations du chancelier allemand sur la nécessité de voir le régime des Mollahs prendre fin. Cependant, il a ajouté que l’usage de la force militaire pourrait ne pas être la solution, se demandant si cela nous rapproche réellement d’un changement de régime. Il a évoqué la nécessité de considérer le bien-être des prisonniers politiques iraniens et la situation instable des prisons du pays.
Perspectives politiques et sociales
La session s’est conclue sur une note inattendue lorsque Verena Hubertz, la ministre du Logement, a été interrogée sur ses objectifs de construction. Elle a montré une certaine réticence à discuter spécifiquement des chiffres, probablement en raison des échecs du gouvernement à atteindre ses objectifs de construction. Elle a également souligné la différence entre être un entrepreneur et bénéficier d’une richesse héritée, se justifiant ainsi sur son engagement pour le salaire minimum.