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Dès la rentrée, 151 zones en France bénéficieront d’un soutien médical pour lutter contre les déserts médicaux. L’annonce a été faite par le ministre de la Santé, Yannick Neuder, qui a précisé que ce dispositif permettra d’assigner des médecins généralistes à ces zones jusqu’à deux jours par mois.
Une première étape pour l’accès aux soins
Cette initiative vise à répondre à la problématique des déserts médicaux, qui touchent 87 % du territoire français. Bien que cette mesure ne soit pas la solution définitive, elle représente une première étape cruciale pour améliorer l’accès aux soins pour plus de 2,5 millions de patients. Le ministre a souligné que cette carte identifiant les 151 intercommunalités prioritaires est le fruit d’une collaboration avec les préfets, les agences régionales de santé, les élus locaux et les professionnels de santé.
Engagement collectif et solidarité territoriale
Yannick Neuder a également évoqué l’importance d’un engagement collectif pour provoquer une solidarité dans ces territoires. Cette démarche est prévue pour être mise en œuvre dès le 1er septembre. En créant cette carte, le gouvernement espère inciter les médecins à se projeter dans les zones qui manquent de praticiens.
Mesures incitatives pour les médecins
Le 25 avril, le gouvernement a adopté une mesure pour instaurer une « mission de solidarité territoriale obligatoire ». Cela oblige les médecins exerçant dans des zones bien pourvues à se rendre dans les zones prioritaires pour fournir des soins. « On va inciter les médecins, et il faut également identifier les lieux disponibles pour accueillir les patients », a déclaré le ministre.
Formation de nouveaux médecins
Face à la pénurie de médecins, une réforme a été adoptée le 18 juin pour faciliter l’accès à la deuxième année de médecine, afin de former davantage de professionnels. Le gouvernement prévoit également de récupérer les étudiants français ayant étudié à l’étranger, notamment en Roumanie et en Espagne, avec l’objectif d’augmenter le nombre de médecins de 20 % d’ici 2027, soit près de 50 000 praticiens supplémentaires.