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Après plusieurs mois d’attente et de tensions politiques, la France a enfin désigné un nouveau secrétaire général à la planification écologique, une position cruciale dans la stratégie nationale pour la transition écologique. La nomination d’Augustin Augier, 45 ans, marque un tournant dans la conduite des politiques environnementales du gouvernement.
Une nomination stratégique dans un contexte de crise écologique
Plusieurs mois après le départ d’Antoine Pellion, qui occupait cette fonction depuis 2019, le gouvernement a officialisé le nom d’Augustin Augier lors du Conseil des ministres. Ancien délégué général d’Europe Écologie-Les Verts (EELV), il possède un profil écologiste affirmé, mais également des liens étroits avec l’échiquier politique centriste, notamment avec François Bayrou, qu’il soutint lors de la présidentielle de 2007. Fils de Marielle de Sarnez, figure du centrisme français, Augier possède un réseau politique solide qui pourrait influencer la nouvelle orientation du SGPE.
Une figure écologiste au cœur du gouvernement
Ancien cadre d’EELV, il a été à la tête de la délégation générale du parti jusqu’en janvier dernier. Son parcours témoigne d’une expertise forte en matière de transition écologique, mais aussi d’un engagement politique marqué par ses liens avec le centre. Son profil, considéré comme dynamique et volontaire, est vu comme un signe d’une volonté gouvernementale d’accorder plus d’importance à la dimension politique et stratégique de la transition environnementale.
Un contexte de tensions et de revendications
La nomination intervient dans un contexte de critiques publiques d’Emmanuel Macron concernant le manque d’ambition écologique de la majorité. Des voix influentes comme celle de François Bayrou semblent avoir pesé pour orienter cette nomination, perçue comme une volonté de réorienter la politique écologique nationale. Certains observateurs évoquent également la rivalité entre différentes figures et factions internes, la candidature d’Augier étant notamment opposée à celle de Nathalie Lhayani, cadre de la Caisse des Dépôts, également sur les rangs pour le poste.
Selon Anne Brigault, du Réseau action climat, cette nomination pourrait être l’opportunité d’affirmer l’importance de la planification écologique dans la conduite du pays.