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Le 25 novembre 2024, le Sénat a largement approuvé la contribution française au budget de l’Union européenne (UE) pour l’année 2025, qui s’élève à 23,3 milliards d’euros. Cette décision intervient après que l’Assemblée nationale a rejeté une mesure similaire à la fin du mois d’octobre, suite à une initiative du Rassemblement national (RN) visant à diminuer la part du budget allouée à l’UE de 5 millions d’euros.
Débat au Sénat
Au cours des débats, le sénateur centriste Olivier Henno a souligné l’importance de l’Europe en déclarant : « Nous avons besoin d’Europe. L’Europe a certains coûts, mais celui-ci est nécessaire. » Son discours a mis en lumière la nécessité de maintenir un budget adéquat pour profiter des avantages économiques de l’appartenance à l’UE.
Augmentation du budget
Le budget pour 2025 représente une augmentation de 7,9% par rapport à celui de 2024. Selon Benjamin Haddad, ministre délégué en charge de l’Europe, ce prélèvement « représente le coût de notre appartenance à l’Union européenne, qui a des bénéfices sur notre économie. » Cette affirmation a été un point central des discussions, alors que le Sénat examinait la copie initiale du budget présentée par le gouvernement.
Le rejet à l’Assemblée nationale
La situation au Sénat contraste avec les événements survenus à l’Assemblée nationale, où le budget 2025 avait été rejeté, notamment en raison des tentatives du Rassemblement national de réduire l’enveloppe de 5 milliards d’euros. Au Sénat, cependant, le RN, qui ne compte que trois élus, n’a pas réussi à faire passer une initiative similaire, permettant ainsi à l’enveloppe globale d’être approuvée sans modifications.