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L’ancien vice-président de la Fédération française de tennis (FFT), Jean-Pierre Dartevelle, a été condamné à dix ans de réclusion par la cour criminelle du Doubs le 13 février. Reconnu coupable de viols sur une ancienne joueuse de tennis, il écope également de dix ans d’interdiction de tout contact avec des mineurs et de dix ans d’inéligibilité.
Le verdict et les réactions
La peine infligée à Jean-Pierre Dartevelle est conforme aux réquisitions de l’avocat général François Prélot, qui a souligné que, tout au long du procès, l’accusé * »n’a pas bougé d’un iota dans ses déclarations. »* Les parents de la victime, âgée de 25 ans aujourd’hui mais qui avait entre 17 et 19 ans au moment des faits, espéraient des aveux, des regrets, et des excuses de la part de l’accusé.
Déroulement du procès
Les versions de la partie civile et de la défense se sont opposées durant le procès, qui portait sur des faits commis entre septembre 2016 et mars 2018. Marie-Alix Canu-Bernard, l’avocate de la défense, a déclaré : * »On n’a aucun élément matériel dans ce dossier. C’est du déclaratif, parole contre parole. »* Elle a aussi annoncé qu’un appel serait déposé le lendemain matin.
Les accusations
La plaignante a dénoncé des viols en 2018, décrivant une relation * »contrainte »* et expliquant être victime de * »l’emprise »* de Jean-Pierre Dartevelle, qui était très lié à sa famille dans le milieu du tennis. L’accusé a répondu : * »Jamais je n’ai vu un regard de crainte chez elle. Je n’ai vu que de la tendresse. Et si seulement elle avait montré une réticence, j’aurais mis fin à cette relation. »*
Audience civile prévue
Une audience civile est prévue pour le 30 juin, où seront discutés les dommages et intérêts à verser aux parties civiles. Cette audience interviendra après la condamnation pénale du prévenu, qui a été incarcéré à l’issue du procès.