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La situation sur la RN90 en Savoie est préoccupante à quelques jours du début des vacances scolaires. Un éboulement de trois blocs rocheux, survenu depuis une falaise de 200 mètres de haut le 1er février, a rendu la circulation difficile vers les stations de la Tarentaise, paralysant le trafic et obligeant de nombreux automobilistes à chercher des hébergements d’urgence dans plusieurs villes de la région.
Travaux en cours pour rétablir la circulation
Hervé Gaymard, président du département de la Savoie, a exprimé son souhait de rouvrir la RN90 « le plus rapidement possible ». Il a indiqué que les travaux de déblaiement avaient déjà commencé : « *Nous avons déjà commencé de dégager les rochers qui sont sur la route. Environ un quart de ce qui est tombé a déjà été dégagé. Il faut qu’on poursuive le plus rapidement possible ces travaux pour ouvrir le plus rapidement possible* », a-t-il précisé. En attendant, les skieurs sont contraints d’emprunter le tunnel de Ponserand pour accéder aux stations.
Des clients sur les nerfs
À cinq jours du début des vacances scolaires de la zone B, la situation est d’autant plus délicate. Environ 35 000 véhicules sont attendus sur la RN90 dès le 8 février. Les stations savoyardes subissent déjà la pression de clients frustrés par des heures d’attente sur la route. Hugo, assistant-manager chez Ski Republic à La Plagne, témoigne : « *Le climat n’est pas fou dans le magasin. On se fait crier dessus. Ce n’est pas de notre faute, ce n’est pas celle des clients… C’est de la faute de personne* ».
Anticipation des vacances
Les professionnels du secteur sont inquiets pour la semaine à venir. Gilles, gérant du magasin Freeski à Méribel, souligne que « *la semaine prochaine, il y aura trois fois plus de trafic* ». Malgré tout, il reste optimiste, indiquant qu’il y a encore des clients dans les magasins. Les professionnels s’efforcent de s’adapter, comme le souligne Simon, directeur adjoint de l’hôtel Araucaria à La Plagne, qui a modifié les horaires de son restaurant pour mieux accueillir les clients. « *S’il faut cinq heures pour un transfert depuis l’aéroport, on va en prévoir neuf…* » ajoute-t-il.
Conseils pour les déplacements
Les taxis également avancent certains départs pour éviter les bouchons, tandis que Fabrice Pannekoucke, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, encourage tous ceux qui le peuvent à anticiper leurs déplacements. L’optimisme est de mise, mais la situation demeure complexe à gérer avec l’arrivée imminente des vacanciers.