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Elisabeth Joris, figure emblématique du féminisme en Suisse, célèbre trois décennies de lutte et d’engagement pour les droits des femmes. Connue pour son rôle dans la première grève des femmes en 1991, elle a su transformer son parcours d’adolescente rebelle en une carrière d’historienne influente.
Un parcours remarquable
Son vrai nom est Elisabeth, mais elle a souvent été surnommée pour sa réputation dans son Haut-Valais natal. La jeune femme qui allumait ses cigarettes sans filtre tout en défiant les convenances est aujourd’hui une intellectuelle respectée à l’échelle nationale. Parmi ses nombreuses réalisations, on note la publication du best-seller Frauen-geschischte(n), qui a été réédité à cinq reprises, ainsi que l’obtention d’un doctorat honorifique de l’Université de Zurich. En 2024, le Valais lui a décerné un Prix culturel en reconnaissance de sa carrière exceptionnelle.
La grève des femmes : un impact historique
Trente-quatre ans après son lancement, la grève des femmes continue de susciter des interrogations et des réflexions. Elisabeth Joris, interrogée sur l’évolution de ce mouvement, considère avec nostalgie et espoir l’impact qu’il a eu sur la société suisse. Elle évoque les défis persistants et la nécessité d’un engagement continu pour l’égalité des genres.
Une réflexion sur le présent
Alors qu’elle s’installe dans sa chambre, un espace qui lui est personnel et sacré, Elisabeth Joris se dit consciente des bruits de la vie familiale, son petit-fils jouant derrière elle. Cette image d’une grand-mère engagée, à la fois dans sa vie de famille et dans ses réflexions sur l’histoire des femmes, illustre la dualité de son engagement.