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La chaîne afghane Arizo reprend ses émissions après la fermeture par les Talibans
La chaîne de télévision afghane Arizo a repris ses émissions ce samedi, après avoir été fermée par le gouvernement des Talibans. Cette fermeture était due à des accusations selon lesquelles la chaîne soutenait des médias en exil et trahissait les valeurs islamiques.
Levée des scellés et reprise des activités
Le président de la chaîne, Basir Abed, a déclaré que les scellés apposés sur les portes de la chaîne à Kaboul ont été retirés en présence de représentants du ministère de la Promotion de la vertu et de la Prévention du vice. Cela marque le retour aux opérations de la chaîne.
Contexte de la fermeture
La chaîne avait été fermée le 4 décembre dernier, et les autorités avaient arrêté sept de ses employés, qui ont été libérés par la suite. Malgré cela, la chaîne est restée inactive pendant un certain temps.
Réactions à la réouverture
Le Centre des journalistes afghans, une organisation dédiée à la liberté de la presse, a salué la réouverture de la chaîne. Dans un communiqué, ils ont qualifié la fermeture précédente d’« atteinte flagrante aux droits des médias libres » qui ne devrait jamais avoir eu lieu.
Impact sur le secteur des médias en Afghanistan
Selon Reporters sans frontières, la chaîne Arizo, fondée en 2006 à Mazar-i-Sharif, avait ouvert un bureau à Kaboul en 2010 pour produire des documentaires sur la faune et doubler des séries turques. Le secteur des médias en Afghanistan a subi un déclin significatif depuis que les Talibans ont repris le pouvoir il y a trois ans.
Violations des droits des journalistes
Des observateurs internationaux ont critiqué le nouveau régime de Kaboul pour des violations présumées des droits des journalistes. Reporters sans frontières a rapporté que les autorités talibanes avaient fermé au moins 12 médias en 2024.
Déclarations officielles
Le porte-parole du gouvernement, Zabihullah Mujahid, avait précédemment déclaré qu’il n’y avait aucune restriction pour les journalistes, tant qu’ils prenaient en compte « l’intérêt national et les valeurs islamiques et évitaient de publier des rumeurs ».
Incidents récents dans le secteur médiatique
Dans un incident récent, début février, les autorités talibanes ont fait une descente à la station de radio féminine connue sous le nom de « Radio Bigum » à Kaboul, mettant fin à ses émissions.