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Licenciement de Jean-Marc Zekri : Réactions dans l’industrie cinématographique

by Sara
Licenciement de Jean-Marc Zekri : Réactions dans l'industrie cinématographique
France

Le licenciement de Jean-Marc Zekri, directeur du cinéma le Reflet Médicis à Paris depuis 2007, par Sophie Dulac, directrice de la Maison Dulac Cinémas, suscite de vives réactions au sein de l’industrie cinématographique.

Réactions dans l’industrie cinématographique

Récemment, la décision de Sophie Dulac a créé une onde de choc dans le monde du cinéma, entraînant la rédaction d’une lettre de soutien par la revue Débordements, signée par près de 300 professionnels du secteur. Dans cette lettre, on peut lire : “Cette décision est symptomatique d’un tournant pris plus largement par certains groupes d’exploitants qui semblent vouloir précipiter la fin d’un modèle historique et vital pour la cinéphilie dans la toute-puissance des tableurs Excel.”

De nombreux signataires, notamment des cinéastes, acteurs, programmateurs, producteurs, techniciens, enseignants et critiques, ont exprimé leur désaccord avec cette décision.

Les motifs du licenciement

La lettre mentionne également les raisons invoquées pour le licenciement de Jean-Marc Zekri. On lui a reproché de “ne pas être capable de se démultiplier pour assurer les fonctions de directeur, caissier et projectionniste sans dépasser les 35 heures”, et d’avoir prolongé ses journées pour accueillir des invités. Des accusations jugées par certains comme injustes et révélatrices d’un management défaillant.

Un climat de travail contesté

Ce licenciement n’est pas un cas isolé, car le réseau Dulac a déjà été critiqué pour des violences managériales. Une enquête de Libération a récemment mis en lumière une “ambiance toxique” et un “climat de terreur” instauré par le directeur général Pierre-Edouard Vasseur, en place depuis la pandémie de Covid-19. De nombreux employés, notamment les femmes de ménage, sont décrits comme “fliqués” et “pressurisés”, entraînant un épuisement général au sein des équipes.

Il est indiqué qu’en quelques années, plus de la moitié des effectifs des salles ont quitté leur poste, que ce soit par licenciement ou départ volontaire, souvent sans remplacement.

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