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En Loire-Atlantique, la mort d’un bébé de huit mois a déclenché une information judiciaire pour délaissement et conduit au placement provisoire des quatre autres enfants de la fratrie. Le parquet de Nantes a confié l’instruction à un juge, et les parents, âgés de 19 et 25 ans, restent en garde à vue. L’autopsie pratiquée dimanche matin a confirmé l’hypothèse d’une dégradation physiologique majeure du bébé décédé, et le domicile a été décrit comme un état d’insalubrité extrême.
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Loire-Atlantique: mort d’un bébé et délaissement des mineurs
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Le décès s’est produit vendredi après-midi à Châteaubriant (Loire-Atlantique). Le bébé de huit mois a été transporté au CHU de Nantes et l’autopsie pratiquée dimanche matin a confirmé l’hypothèse d’une dégradation physiologique majeure du bébé décédé, selon le procureur Antoine Leroy. La perquisition dans la maison a révélé « un état d’insalubrité extrême » et « la présence d’animaux domestiques faméliques », tandis que les quatre autres enfants ont été placés provisoirement.
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Les explications des parents, contradictoires, ne correspondaient pas aux constatations médico-légales et sanitaires, a déclaré le procureur. Il a ajouté: « Il apparaît que ces cinq enfants étaient, depuis de longs mois, si ce n’est de longues années pour les moins jeunes, dans un état de délaissement majeur. »
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Procédures et mesures judiciaires en cours
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Un juge d’instruction a été saisi du crime de délaissement d’un mineur de moins de 15 ans ayant entraîné la mort, puni de 30 ans de réclusion criminelle, ainsi que du délaissement de mineurs de moins de 15 ans, puni de sept ans d’emprisonnement. Les investigations se poursuivent sous l’autorité du magistrat instructeur. Le parquet a requis le placement en détention provisoire des parents et les quatre autres enfants restent sous protection provisoire.
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Éléments sur l’état des enfants et réactions
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Les examens pratiqués au CHU de Nantes ont mis en évidence « une dégradation physiologique extrême et un état sanitaire également hautement dégradé des quatre enfants de la fratrie », notamment du jumeau du bébé décédé. Antoine Leroy a ajouté que « il apparaît que ces cinq enfants étaient, depuis de longs mois, si ce n’est de longues années pour les moins jeunes, dans un état de délaissement majeur ».