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La bataille rhétorique entre Emmanuel Macron et le Kremlin s’intensifie. Au cours du sommet européen à Bruxelles, le président français a répondu aux critiques de Moscou, qui l’avait récemment comparé à Napoléon, l’accusant de vouloir que « la guerre continue ». « Je connais bien le président Poutine, donc s’il réagit comme ça, c’est qu’il sait que j’ai dit vrai », a affirmé Macron lors d’une conférence de presse.
Une menace pour l’Europe
Dans une allocution télévisée, Emmanuel Macron a qualifié la Russie de « menace pour l’Europe », questionnant : « Qui peut croire que la Russie d’aujourd’hui s’arrêtera à l’Ukraine ? ». Ces déclarations ont suscité une réaction vive de la part du Kremlin.
« La seule puissance impériale en Europe s’appelle la Russie »
Macron et son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, insistent sur la nécessité de garanties de sécurité, soulignant que Poutine pourrait violer des accords. « Il l’a déjà fait », a rappelé Macron, évoquant les accords de Minsk. Il a également critiqué le « contresens historique » que représente l’impérialisme russe, le qualifiant de « révisionniste de l’histoire et de l’identité des peuples ».
Possibilité de dialogue futur
Malgré ces tensions, Emmanuel Macron n’écarte pas la possibilité d’un dialogue avec Moscou à l’avenir. « Je suis prêt à parler au président Poutine quand nous aurons considéré avec le président Zelensky et nos partenaires européens que c’est le bon moment », a-t-il déclaré.
Des discussions entre Kyiv et Washington
Volodymyr Zelensky a annoncé qu’il se rendrait en Arabie saoudite pour rencontrer le prince héritier Mohammed ben Salmane. Des discussions sont prévues entre des délégations ukrainienne et américaine pour négocier un potentiel accord de paix avec la Russie. Bien que Zelensky plaide pour une trêve partielle, Moscou a, pour l’heure, rejeté cette proposition.