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La course à la mairie de Marseille pour 2026 s’annonce déjà très suivie, avec la candidature officielle de Franck Allisio, député Rassemblement National (RN) et figure majeure de la droite extrême locale. Ce dernier, confirmant sa candidature lors d’un message diffusé le 18 juin 2025, ambitionne de remettre la cité phocéenne en ordre dans une campagne centrée sur la sécurité, l’ordre public et la revitalisation sociale.
Une campagne axée sur la sécurité et l’ordre
Franck Allisio, issu de la majorité de droite, a dévoilé son slogan de campagne « l’ordre juste », référence à une formule déjà utilisée lors des campagnes de figures politiques comme Ségolène Royal en 2017. Il promet d’accroître le nombre de policiers à environ 1 000, afin d’assurer la tranquillité des Marseillais, notamment dans les quartiers sensibles, un axe majeur qui remporte un soutien important dans les sondages, où il rassemble près de 19 % des intentions de vote selon Ipsos.
Une candidat déterminé face à ses adversaires
Face au maire sortant Benoît Payan et à la présidente de la métropole Martine Vassal, qui hésite encore à s’engager dans la course, Allisio affiche une volonté claire de changement. Il considère que Payan incarne la continuité d’un système qu’il veut transformer, promettant de « remettre Marseille en ordre » et de faire rêver à nouveau ses habitants. Malgré le contexte judiciaire actuel, où il fait l’objet d’une enquête pour détournement de biens publics, le député affirme rester transparent et se dire prêt à coopérer avec la justice, la qualifiant de “manœuvre politique” visant à le discréditer.
Une stratégie de rassemblement et d’opposition
Le candidat RN a aussi tissé un message de rassemblement, signalant qu’il veut élargir sa base électorale et porter la voix du changement contre l’actuel système. Il dénonce notamment l’attentisme de ses opposants qui préfèrent, selon lui, jouer à faire leur primaire interne plutôt que de répondre aux attentes concrètes des Marseillais. En dehors de lui, d’autres figures politiques de droite à Marseille, comme l’ancien sénateur Stéphane Ravier, étudient la possibilité de lancer leur propre liste en 2026, rendant la campagne prometteuse de multiples fronts pour le scrutin.
Le contexte judiciaire, la concurrence interne et la dynamique électorale complexe signifient que cette campagne s’annonce particulièrement volatile. Avec des enjeux importants autour de l’insécurité, de la gestion financière, et d’un possible changement de cap politique, Marseille semble en route vers une élection capitale pour son avenir.
