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Lors du congrès du Parti Socialiste (PS) qui s’est tenu à Nancy, le premier secrétaire Olivier Faure a mis en avant sa volonté de ne pas s’engager dans « une polémique permanente » avec les autres mouvements de gauche. Il a exprimé ses préoccupations face à ceux qui, au sein de son parti, souhaitaient utiliser cet événement comme un moyen de se positionner contre La France insoumise (LFI).
Réaffirmation de l’unité du PS
Olivier Faure a déclaré qu’un grand parti socialiste ne doit pas se rabaisser à ce type de dispute. Il a insisté sur l’importance de parler à tous les électeurs de gauche, sans faire de distinctions. « Un grand parti socialiste s’adresse à toute la gauche, à tous ses électeurs, sans opérer de tri », a-t-il affirmé.
Position sur les élections à venir
Concernant les prochaines élections municipales, Faure a clairement indiqué qu’il n’y aurait « pas d’accord national » avec La France insoumise. Pour les élections présidentielles, il souhaite une candidature unique qui rassemblerait des figures de la gauche allant de François Ruffin à Benjamin Glucksmann, incluant également des représentants écologistes et communistes.
Ouverture au dialogue
Malgré les tensions, Faure a souhaité laisser la porte ouverte aux membres du courant de Nicolas Mayer-Rossignol, leur rappelant qu’il n’impose qu’une seule condition : le respect du fait majoritaire et de la ligne adoptée lors de ce congrès. Réélu à la tête du parti avec 51,15 % des voix, il a également tendu la main à Boris Vallaud, un autre acteur clé du congrès, pour établir un « pacte de gouvernance ».
Perspectives d’avenir
Faure a exprimé sa conviction qu’il existe une base solide pour installer une nouvelle direction d’ici le conseil national prévu le 1er juillet. Bien qu’il ait déploré l’impossibilité de construire le contrat d’unité qu’il ambitionnait, le courant de Boris Vallaud a fait savoir qu’il poursuivra les discussions avec lui après son discours.